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Le capitalisme détruit les retraites

Publié le 11 mai 2010 par Jplegrand

Retraites : avant de mourir par ici l'oseille  !

Pour le capitalisme tout coûte trop cher, nos salaires, nos formations,  nos emplois, nos retraites, nos droits. Tout cela est insupportable pour lui.  En mettant sur la table 750 milliards d'euros, en fait 60 milliards réels et le reste en promesse  de garantie aux capitalistes, les dirigeants européens avec le FMI viennent de leur vendre nos nations et deux siècles d'histoire de conquête sociale ! Ils ont dit ce week-end : ne vous inquiétez pas, cette fois-ci, on va tenir parole, on va alller plus loin dans l'exploitation, on va saigner les travailleurs et en finir avec ces saloperies de services publics qui nous coûtent une fortune, on va en finir avec la gabegie sociale et remettre de l'ordre en Europe pour que le taux de profit remonte quitte à ce qu'il y ait des révoltes. De toute façon maintenant on n'a plus le choix pour sauver notre pognon, il faut rentrer dans le vif et taillaider, que dis-je tronçonner, voire massacrer et si les gueux rechignent on va s'occuper d'eux en leur expliquant qu'en refusant ce remède extrêmement amer ils risquent une mort fatale . La France avec son système de retraites et sa protection sociale fondés sur la solidarité est en dehors des normes des marchés, un gisement de milliards d'euros est stérélisé dans cette solidarité parce qu'il ne rapporte que très peu aux capitalistes. Allez cassez moi tout cela, qu'on fasse vite et bien du pognon et les vieux peuvent mourir mais pas avant de nous avoir donné le maximum de leurs maigres pensions et que les suivants prennent leur retraite le plus tard possible en cotisant dans nos assurances privées ! Faut que la machine à capital tourne à plein régime et en Europe ça ne va pas au rythme qu'il faudrait, alors on va redresser la situation. Martine Aubry et Strauss-Kahn sont d'accord. Martine regrette seulement qu'on ait prit autant de temps avant de réagir et le reproche à Nicolas et à Angela. Evidemment Martine, Dominique comme Nicolas craignent que les peuples décident de renverser l'ordre établi et de devenir les maîtres de l'Europe en chassant les  capitalistes du pouvoir et de tous les centres de décisions stratégiques. Un spectre hante l'Europe, celui du communisme disait  Karl Marx, ils est toujours là, plus que jamais,...on pensait qu'il était mort, mais vous devriez pourtant le savoir, Nicolas, Martine, Angela, Dominique, les spectres ne meurent jamais.


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