Cette note est un peu bancale, un peu bric et un peu broc, mais je voulais partager quelques infos récentes concernant deux faits dont j’ai parlés ici même et parfois de traviole pour l’un d’eux. Mea culpa et mise à jour concernant d’une part le lycée expérimental d’Oléron (lien vers la note initiale) et la surmortalité des naissains d’huîtres (lien aussi) :
- Le CEPMO ne fermera pas. Certes, ce lycée expérimental, sa centaine de lycéens et sa vingtaine de profs sont toujours aussi indésirables sur la commune de St-Georges-d’Oléron, mais, si le maire et ses potes se débarrassent du bébé (que la tempête Xynthia a sottement négligé de noyer avec l’eau salée du bain), le rectorat de Poitiers s’est ému de l’affaire. Après avoir pendant un temps envisagé de déménager lycée, élèves et personnels sur le continent, en l’occurrence à Rochefort, il se pourrait qu’une solution de maintien sur l’île voit le jour sur la commune de St-Trojan. L’affaire n’est pas encore conclue, et l’article de Sud-Ouest lu ce matin reste prudent.
- Les huîtres maintenant. J’avais affirmé que les naissains alimentant les autres régions ostréicoles françaises venaient du Bassin d’Arcachon : c’était vrai jusqu’en 2008. Depuis que la mortalité des larves d’huîtres dépasse les normes acceptables, les Arcachonnais gardent leurs bébés huîtres pour eux. Ils ont même importé des huîtres mères pour assurer la reproduction. Un article du Monde, datant d’hier, affirme que cette surmortalité devrait encore être présente cette année. L’IFREMER tâte du génie génétique pour élaborer une huître résistante au germe incriminé, tandis que des mesures dites “de bon sens” sont conseillées aux producteurs. L’AFSSA enfin propose que soit mise en place une traçabilité des huîtres.