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In the mood for House

Publié le 12 mai 2010 par Livmarlene

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En ce moment, l’actualité m’emm..., le web ne m’inspire rien de bien divertissant. Aussi ai-je décidé de profiter de cette vacuité circonstancielle pour nous rendre un fier service à vous lecteurs et à moi, cactée : signer tout un billet sur Hugh Laurie, dans l’espoir de cesser après ça, d’émailler mon blog d’allusions trahissant ma fixette sur ce vieux (en tout cas beaucoup plus que moi) aux yeux d’un bleu incroyable qui me fait l’effet d’un Sean Connery ou d’un grand vin, se bonifiant avec l’âge.

Ô pourquoi Seigneur, pourquoi suis-je à ce point fascinée par ce grand acteur (1,89m tout de même, d’après diverses sources du web et on sait combien c’est fiable, la toile...) ?

Je ne sais pas. Vraiment, je ne comprends pas ce qui peut justifier un tel engouement de ma part. C’est vrai quoi, voilà un type plutôt banal (1,89m), diplômé d’une pseudo-université (Cambridge) en archéologie et anthropologie, qui chantouille et joue vaguement de la musique (piano, guitare, batterie, harmonica et saxophone).

Bon, Il est scénariste et auteur de romans, mais ce dernier point peut largement être le fait de relations que vous et moi n’aurons jamais. En effet ses meilleurs potes se nomment Emma Thompson et Stephen Fry, quand les miens s’appellent... Eh, croyez pas que je vais lâcher le morceau aussi facilement, vexant ainsi tous mes autres amis Facebook ! Le problème dans cette théorie de la simple opportunité, c’est que j’ai lu The gun seller (enfin sa traduction française, Tout est sous contrôle. Au fait, je vous ai dit que Hugh parle français ?). Et je dois dire que fichtre ! On a l’impression de lire du House ! Ce qui me pousse (et pas que moi, j’en suis sûre) à penser que ce qui fait l’exceptionnelle qualité du médecin, c’est avant tout l’exceptionnel talent de l’acteur !

Ce livre rebondit tel un Zébulon, il nous désarçonne par ses digressions, nous fait marrer par l’usage du “je” dans un roman qui crie “je n’ai pas de canne, je porte un autre nom, mais je suis bien le même qui laisse crever des patients pour mieux les sauver !!” Bon, à ceux qui seraient tentés de le lire, je conseille d’éviter de s’y mettre au moment du coucher. Le rythme, les sauts dans le temps et la complexité de l’intrigue nécessitent un esprit aiguisé et pas un cerveau réduit à l’état de mollusque par une harassante journée de travail ou d’oisiveté intense (parfois plus fatigante que l’activité, vous avez remarqué ?).

Soit, il sait écrire. Et alors ? Loana aussi signe des livres ! (Mauvais exemple, signer ne veut pas dire écrire. Mea culpa.) En plus cela, Hugh Laurie le british est capable de parler comme un véritable américain et il boite comme personne (au propre comme au figuré, s’il avait un quatrième prénom, ce serait “Répartie”).

On aimerait le détester, tant le mec est farci de dons divers et variés. Mais voilà, il a pas mal ramé dans sa vie (dans l’équipe de Cambridge notamment, pour suivre les traces de Papa Laurie). En 1996, il fait une dépression qui sera traitée avec succès (quand la réalité inspire la fiction...)

Donc on lui pardonne, on lui garde toute notre sympathie et on ne s’étonne pas d’apprendre qu’il a joué avec Rowan Atkinson dans la série Blackadder - La vipère noire. Un duo qui montre que bien faire le con est l’apanage des gens supérieurement intelligents.

Mais faudrait pas pousser, Hugh ! Voilà qu’en 2006, il prête ses talents de chanteur et de pianiste au Band from TV, un groupe à vocation humanitaire créé par Greg Grunberg (Matt Parkman de Heroes) comprenant plusieurs acteurs de séries télévisées. Au passage, voici une ou deux vidéos qui devraient vous plaire :


Hugh Laurie chante
envoyé par frkl1. - Plus de vidéos fun.


Hugh Laurie Mystery
envoyé par lord_con_carne. - Regardez plus de clips, en HD !

J’adore regarder House, j’aime beaucoup Hugh Laurie. Mais contrairement à toutes celles qui rêvent du prince charmant, moi j’ai toujours eu envie de rencontrer un méchant qui ne serait gentil qu’avec moi (encore plus stupide).

Et là, le vrai Hugh Laurie ne cadre plus avec mon rêve de petite fille. Sauvée. Vous me direz, j’ai peu de chances de lui tomber dessus en allant acheter mon pain ! C’est mieux comme ça, il est marié, heureux papa et je n’aime pas l’idée de briser une famille. A ce point de mon billet, je ne peux que souhaiter beaucoup de courage à ses deux filles. Moi, avec un père comme le-leur, j’aurais fait un complexe d’Oedipe carabiné !

Ah mais non, c’est vrai, tout ces trucs de psychanalyse freudienne, ce serait du flan, une vaine tentative de Sigmund de généralisation de sa seule perversité à tout le genre humain ! (Le crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne de Michel Onfray, paru chez Grasset). L’honneur est sauf, j’ai mis un brin de culture dans ce billet digne d’une midinette tenant un skyblog. Mais cette fois, on n’est pas passé loin d’une catastrophe.


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