CARRIE de Stephen King

Par Phooka @Phooka_Book
Résumé:


Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe.Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise encore avec difficulté... Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau ! Loin d'être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie.Mais c'est compter sans la mesquinerie des autres élèves. Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?

L'avis de Dup:
Livre lu quand j'étais ado... oui, je sais cela remonte loin! Et je ne me souvenais que du bal et de l'incendie, on peut donc dire pas grand chose. J'ai donc pris un grand plaisir à retrouver l'écriture du maître, et pour ça, j'en remercie le principe des Lectures Communes qui existent sur Livraddict. Il est vraiment très fort Monsieur King et je comprends pourquoi j'étais devenue une King addict. Même si par certains côtés, on se rend compte que la traduction de ce livre a vieilli. Par exemple on rencontre sur les trottoirs des cacas de chien...MDR. Je suis sûre qu'aujourd'hui n'importe quel auteur ou traducteur dirait une merde ou une crotte, bref!J'ai retrouvé de suite l'empathie que j'avais eu pour Carrie White. J'ai été très émue par les tourments que subit cette pauvre gamine, tête de turc de tout son collège. Méprisée et ignorée par les garçons, rejetée ou houspillée par les filles, elle passe ses journées dans l'angoisse d'une nouvelle crasse. Et qui n'attend aucun apaisement ni aucun répit lorsqu'elle rentre chez elle. Car là, c'est pire, bien pire! Sa mère est un concentré de folie spirituelle, le fanatisme poussé à l'outrance, quelle horreur. "Va dans ton placard et prie"... Misère que les religions poussées ainsi à l'extrême peuvent être source de malheur! Stephen King met en scène l'archétype même de l'intégrisme religieux primaire qui fait qu'on ne peut que réagir. En tout cas moi je l'ai haïs cette bonne femme, j'avais un sentiment de dégout, de rejet profond pour ce personnage qui du coup me faisait encore plus plaindre cette pauvre Carrie.Bref, mission accomplie Monsieur King, à cinquante ans (presque) je vibre encore en vous lisant!Lecture commune faite avec Neph et Mystix.