plongée pop

Reçu à l’adresse à laquelle vous signalez des vidéos à partager :

yourvideo@yourmusichall.com

ce mail, signé Brigitte, qui écrit :

« Shoobie doobie do wop ! Salut les jeunes et… les « moins ».

Je vous propose de revoir ou plus sûrement de voir, clip flamboyant qui date de 1979, qui rappelle à ceux qui l’ont connu, l’âge de la Disco, qui ne s’effarouchait de rien tant le plaisir de casser les liens et les contraintes était à son max ! Comme d’ailleurs, souvent dans les excès, le ridicule aussi était à son top ! Mais, quand on se souvient c’est l’indulgence qui domine… »

Shoobie doobie do wop, aussi !

Pour une plongée en arrière, c’est vraiment à un retour vers la préhistoire de la TV et  à l’âge d’or du disco que vous nous conviez ! Mais, pourquoi pas !

Vous avez employé deux mots importants : ridicule et flamboyant…

Si le second s’applique bien à ce « clip » (le mot français – si l’on peut dire – date de 1982 !) dont la réalisation anglaise est fort soignée avec peu d’effets, juste ce qu’il faut, avec des angles de prise de vue très recherchés et très plaisantes, celui de « ridicule » est en revanche à proscrire. Mais nous avons bien compris que vous parliez de l’époque et de ses extravagances.

En revanche, le terme « extravagant » s’applique parfaitement à Robin SCOTT, l’homme à idées qui a lancé plein de trucs, dont ce titre qui, lui-même, ne manque pas d’excentricité. Si vous lisez l’anglais, je vous en recommande le texte qui est complètement « barge » ! Petite anecdote : les chœurs furent enregistrés par sa compagne, Brigit NOVIK.

Robin SCOTT s’est lancé dans plein d’aventures, à la radio où il a créé sur BBC3 un « concept » qu’il laissa très vite tomber, écrivit une comédie musicale, devint producteur, chanteur ; créa le groupe « M » qui sortit ce top mondial. Puis, fort de succès un étrange album « Famous Last Words » que sa maison de disque, la prestigieuse MCA, refusa de sortir en Angleterre mais en écoula des exemplaires en France et aux USA. Évidemment, il y eut séparation. On le retrouve alors au KENYA, avec Wally Badarou et Shikisha, barbotant dans la World Music dont la mode décollait.

Mais, pour à ce “touche-à-tout” brillant, qui participe plus de la famille des comètes que des tacherons producteurs, rien n’a jamais été aussi fort, aussi planétaire que ce « POP MUSIC » qui possède « un-on-ne-sait-quoi » d’obsédant, de délirant qui fait qu’on l’écoute et qu’il traverse le temps avec bonheur… D’ailleurs, Robin SCOTT l’exploite toujours par remix et compilations…

Merci à Brigitte de nous l’avoir remis en tête.

Un petit mot supplémentaire et celui-là, bien À VOUS ?

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