Elles font régulièrement la “une” à chaque coup de mer dégradant des installations la plupart du temps illégales.
La loi littoral, datant de 1986, modifiée en 1999 et 2005, reste la règle. On peut en voir des extraits significatifs là. Redit en 2007, “l’article 30 de la loi prévoit que l’usage libre et gratuit des plages par le public en constitue la destination fondamentale”, ce qui n’est pas toléré par les plagistes privés. La loi prévoit un démontage des bâtis en dehors des saisons touristiques. Or on voit que ce démontage n’est que partiellement appliqué par un certain nombre de plages qui ont un restaurant.
Il semble que les coups de mer s’accélèrent ces dernières années et, le réchauffement climatique étant avéré, il est à prévoir qu’ils se feront encore plus fréquents et plus durs.
Si, sur la côte, les plages constituent de petits boulots appréciés par les jeunes, ils sont le plus souvent mal payés, trop souvent “au noir” et très éloignés des trains de vie des concessionnaires des plages.
Les plagistes bénéficient de travaux de remblayages, des réalimentations en sable et galets, organisés par les Municipalités. L’annonce des aides publiques de la Ville, de la Cunca et du Conseil Régional suite au récent coup de mer pose le problème de la pertinence des aides publiques à un secteur privé local qui, en 2008 et 2009 a connu des années exceptionnelles en termes de fréquentation.
Tout en restant favorable au maintien du principe des concessions, correspondant aux attentes d’un certain type de clientèle touristique, mais de leur restriction dans certains endroits de la côte, ce coup de mer exceptionnel de mai 2010 devrait être l’occasion de remettre à plat l’ensemble de ce dispositif et de ces aides et comme le dit le communiqué des jeunes Verts: “Combien rapportent ces concessions aux collectivités et combien coûtent leur déblaiement et la pollution qu’elles engendrent ?…. Il y a toutes les raisons de croire que cette catastrophe risque de se reproduire dans les années à venir, et il est de la responsabilité des élus d’anticiper ces catastrophes et leurs répercussions sur ce secteur économique et sur l’environnement”.
- Burqua. Lamauragne a trouvé la solution au problème.
- “Le tour de France de deux enfants”. Géographe du monde. Souvenirs, souvenirs…
- La France vue par Newsweek. NouvelObs.