La prime à la fourchette

Publié le 04 décembre 2007 par Ellie Page
Est-ce parce que Rachida Dati y a été à la louche dans sa réforme judiciaire que dès que 3 avocats entrinquent une grève de la faim, ils ont aussitôt gain de cause aux dépens de leurs voisins moins ascètes ?    Elle avait pourtant été tranchante, Dati. Alors, sûre de son bon droit, elle ne devrait pas lâcher le morceau. Et pourtant elle le fait, et voilà que les tribunaux se négocient comme de vulgaires tapis en acrylique.
  C'est un peu comme quand on veut fermer une classe dans une école de centre-ville, ou dans un village : les parents occupent l'école, et l'administration recule les 3/4 du temps. Dans un quartier difficile, les parents sont bien peu nombreux à se sentir concernés par les fermetures de classe. Alors, on ferme, et on se la ferme.   La prime non au bon sens ou à l'intelligence, la prime aux plus acharnés.
A la grande table de la justice française, seuls les plus affamés seront écoutés. Et les plus faibles ? ils trinquent. Pris entre le marteau et l'enclume.