Où l’on distingue une bouse d’une croûte

Bonjour vous,
Bon, aujourd’hui, je me fâche tout rouge.
Ceux qui ont fait des études un tant soit peu littéraires et en dilettante savent que les professeurs ont tendance à faire une resucée de leur sujet de thèse pour préparer leurs cours. Parfois, c’est subtil. Parfois, c’est pas.
On dit généralement d’un mauvais tableau que c’est une croûte. Moi j’aime bien dire d’un mauvais livre que c’est une bouse. Je suis présentement en train d’en lire une. 150 pages, certes, mais on n’a l’impression de ne jamais arriver au bout.
Quand on lit dans l’introduction que Bidule avait 10 ans d’avance sur ses contemporains ou bien que c’est un auteur méconnu qui demande qu’on s’intéresse à son œuvre, un gyrophare rouge doit s’allumer dans ta tête : ATTENTION À L’ARNAQUE.
Bon, pour les deux prochaines semaines, il ne me reste que 5 livres. Qui, a priori, ne sont pas des bouses. Tout. Va. Bien.
D’ailleurs dans le tas, il y a Pride & Prejudice. Et là, c’est le dilemme. Est-ce que je le lis quand même (au risque de négliger les autres, disons) ou bien est-ce que je vais pouvoir broder sachant que j’ai déjà vu deux fois la série de la BBC en 6 épisodes et en version orginale ET le film de Joe Wright ?
Pareil pour Huck Finn. Avoir vu tous les épisodes du dessin animé (je peux même chanter la chanson) suffit-il à composer une bonne dissertation ?
Où est-ce que je vais me pendre tout de suite ?