Depuis le lundi 6 octobre et jusqu'au dimanche 19 octobre 2008. Lili-oto expose ses photos "Utopies et réalités" à l'office du tourisme Aude en Pyrénée.
Lili-oto y présente une série d'utopie architecturales et et urbanistiques de la cité des trois quilles nécessitant des dispositifs gigantesques pour des
mégaprojets, certains dignes de nos grandes métropoles françaises. Un nouveau paysage urbain pour Quillan ? Un ville rêvée dans l’imaginaire d’un artiste habitué, familiarisé et façonné par les
mégalopoles. Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance que l’artiste revendique. "Cette exposition s’oppose au discours rationnel et aux méthodes
actuelles de markéting qui nous encerclent et aboutissent souvent à une véritable chute des illusions comme la crise que nous subissons" explique Lili-oto. Ce montage photo exprime une rupture
radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez les artistes. Ils inventent ou créent leur propre système de représentation qui
marque des écarts avec la normalité dans nos vies. L’artiste nous propose: un « lac aux cigognes » bordant l’espace Cathare, l’église enfouie sous la place de la République imaginant la visite
des catacombes de Quillan en passant par son clocher, un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château dominant la ville, "un clin d’œil au Guggenheim de Bilbao" présice Lili-oto, ou bien
encore une sculpture volant au dessus du Pont Vieux… Artiste plasticien mais aussi chef décorateur dans le cinéma ou la Tv, l’artiste se nargue du réel en rappelant que malgré l’absurdité de
toutes ces utopies, si les budgets nécessaires à ce genre d’ouvrages n’étaient pas un frein, elles sont vraisemblables et réalisables. En réalité la pensée rationnelle et le prix à payer pour
cette crise économique sont plus coûteux que des utopies architecturales mêmes les plus folles qui ont habitées l’histoire de nos civilisations.
Ne pas confondre virtuel et rêve, avec une mise en garde de l’artiste : « la limite de toute utopie partagée et partisane est le dogme ». A voir absolument!
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remodelait le doux visage quillanais ?