Artoong studio salue l'évènement Artistes à suivre et souhaite bonne chance aux artistes plasticiens qui y participent. Artoong Studio ne participe pas à cet
événement local dans la haute vallée de l'Aude car Artoong Studio rappelle à cette association culturelle « artistes à suivre » que les artistes plasticiens doivent être payés. Tout artiste comme
les 50 artistes plasticiens qui participent à ce genre d'exposition soutenue financièrement par le Conseil Général de l'Aude très radin pour la création contemporaine notamment pour les arts
plastiques ou l'art contemporain devrait être payer par les droits de monstration ou de présentation. Le droit d’exposition, ou de présentation publique est prévue par l’article L 122-2 du Code
de la propriété intellectuelle, au titre du droit de représentation. Les associations de gauche comme Artoong Studio, Fraap (fédération des réseaux et des associations d'artistes plasticiens) ou
comme les Apea (artistes plasticiens plasticiennes en aquitaine), des syndicats comme le Snap CGT et un grand nombre d'associations artistiques se battent pour faire payer leur dû (ce que l'on
doit) aux artistes plasticiens en France. Lorsque le Conseil général de l'Aude qui consacre les 3/4 de son budget au spectacle vivant délaissant scandaleusement les arts plastiques décide de
soutenir financièrement un spectacle, festival, les subventions accordées à ces événements englobent de fait les salaires des comédiens, danseurs, musiciens, techniciens et on ne voit pas
pourquoi ceci ne s'applique pas aux expositions soutenues par le conseil général de l'Aude qui a une politique culturelle pour les arts plastiques très à droite et ultra conservatrice, étonnant
pour un président d'un Conseil Général dit de gauche avec Monsieur Marcel Rainaud (PS) membre du parti socialiste et son vice président à la culture Alain Tarlier (PS ) !
Petite piqure de rappel pris sur le site du SNAP CGT (artistes plasticiens) car on ne peut pas mieux dire ce qui est dit à ce sujet :
ce droit protège les auteurs (donc les plasticiens) lors de la présentation au public de leurs œuvres. Il s’appuie en premier lieu sur l’article L.122-2 du code de la propriété intellectuelle qui
en défini le cadre, sur l’article L.122-4 qui en défini les atteintes ou violations et l’article L.131-4 qui en définit les modes de rémunérations et de cessions
Exploitation : voilà le mot clé ! Quand une œuvre est présentée au public, elle est exploitée. L’organisme exposant en tire une
forme de profit qu’il s’agisse d’argent, de communication, de visibilité politique, ou de tout autre bénéfice immatériel. Il faut donc cesser de
croire (ou de nous faire croire) que les institutions ou les entreprises n’exposent les artistes que par gentillesse ou philanthropie. »
Artoong Studio :
En France, il y a de l'argent pour payer les artistes plasticiens :
la biennale internationale d'art contemporain de Lyon 2009-10, c'est 6 millions et demi d'euros dont 600 000 euros que pour sa communication (propagande) dont 50 000 euros auraient servi à
acheter des articles élogieux dans le journal le Monde ( dénoncé par des articles de presse par des confrères)
Nous savons que l'exclusion sociale et artistique qui touchent les 95% des artistes plasticiens en France a été froidement programmée et soutenue par les élus UMP et PS dans un consensus
politique scandaleux par le bais des institutions culturelles comme les Frac, la Drac, les musées d'art contemporain qui fonctionnent avec une opacité en cachant par exemple le nom des membres de
la commission technique (commission d'achat d'œuvres) dans les Frac ou siègent des élus de la région. Le dit art contemporain n'est que conflits d'intérêts et conflits d'initiés, une corruption
véreuse et mafieuse internationale gangrène la création artistique contemporaine par le biais du marché internationale d'art contemporain dans lequel les institutions françaises sont totalement
imbriquées et les artistes en sont les victimes.
Extrait du livre de Pierre Bourdieu (philosophe) dans Contre-feux 2 aux éditions Raisons d’agir
"(…) La culture est menacée parce que les conditions économiques et sociales dans lesquelles elle peut se développer sont profondément affectés par la logique du profit dans les pays avancés où
le capital accumulé, condition de l’autonomie, est déjà important (…) Les peintres (artistes) ont mis prés de cinq siècles pour conquérir les conditions sociales qui ont rendu possible un Picasso
; ils ont dû – on le sait par la lecture des contrats – lutter contre les commanditaires pour que les œuvres cessent d’être traitées comme un simple produit, évaluées à la surface peinte et aux
prix des couleurs employées ; ils ont dû lutter pour obtenir le droit à la signature, c'est-à-dire le droit d’être traité comme des auteurs. Ils ont dû lutter pour le droit de choisir les
couleurs qu’ils employaient, la manière de les employer et même, tout à la fin, notamment avec l’art abstrait, le sujet même, sur lequel pesait particulièrement le pouvoir du commanditaire. (…)"
Pierre Bourdieu
photo numérique : projet d'installation pour une exposition pendant 3 mois d'été: structure tendue, sculpture textile et métallique + vidéo sur le vieux pont de pierre | Artoong Studio. Vous ne verrez jamais cette installation artistique car Artoong Studio et Lili-oto (artiste activiste de gauche) ne sont pas subventionnés par les villes, communes et les collectivités territoriales de gauche ni par l'état avec Sarkozy et ni par le ministère de la culture avec Frédéric Mitterrand qui tous (PS et UMP réunis) sont dans un consensus culturel et politique qui n'aident que les artistes institutionnels et initiés (artistes de droite et à leurs bottes qui acceptent les règles édictées par le marché véreux et mafieux international de l'art contemporain !) )
Si la république était le miroir de la gestion culturelle institutionnelle à la française de la création contemporaine dans les arts plastiques ou le dit "art
contemporain", nous ne serions pas dans une démocratie mais sous une dictature, et l'UMP et le PS un parti unique...