Vide
Greenberg est un film médiocre. Ses redoutables propriétés soporifiques ont eu raison de ma femme, sa logorhée désenchantée a poussé mes voisins vers la sortie, son affectation d'un cynisme bon teint m'a donné envie de pisser. Comment est-il encore possible de consacrer autant de pellicule à ce rien même pas révoltant ? Et surtout, qui aujourd'hui porte une doudoune sans manche à Los Angeles ? Noah Baumbach (le réal) a bien digéré son petit illustré de la névrose friquée en milieu urbain, il a produit une petite crotte incolore et inodore.
Mon conseil: les Inrocks ont aimé.
Sentenza.