Dans l'avion pour les Philippines, on a la tête pleine d'images merveilleuses, des
plages de sable blanc, de l'eau turquoise, des poissons de toutes les couleurs et
surtout la chaleur du soleil après tout se mauvais temps. Il n'y a qu'un seul problème, on atterrit à Manille, certainement la capitale la plus malfamée d'Asie.
Il fait chaud et humide, un trafic monstre engorge les rues, fait un vacarme
ininterrompu et produit un smog qui colle à la peau. Contrairement à la Chine, la
pauvreté est flagrante, des familles complètes semblent vivre dans la rue, de très
jeunes enfants quêtent en groupes et il y a des prostituées à tout les coins de rue.
Chaque jour de vieux pervers occidentaux débarquent par centaine pour profiter de leur misère. On c'était habitué à se faire offrir de fausses montres et des complets bon
marché, mais du viagra et des filles c'est du nouveau, le touriste typique de Manille
ne semble pas être le même qu'à Hong Kong, ici c'est les filles de joie ou la plongée
qui attire.
Pour installer un climat de sécurité, la police patrouille les rues abondamment, on est fouillé constamment à cause des explosions du mois passé et il y a des gardes armés
partout. C'est bizarre, mais pour nous, voir autant d'armes à feu c'est loin d'avoir
l'effet recherché. Le pire c'est les avis de recherches dans le métro où l'on affiche
le portait des criminels les plus recherchés, sur plusieurs de leur sale gueule est
étampé la mention ABATUS, on se croirait au Far West.
Au milieu de cet immense bordel, comme une ville au coeur de la ville, les gigantesques centres d'achat sont une attraction touristique en tant que telle, pas seulement pour les bonnes affaires que l'on peut y dénicher, mais aussi parce que tous les restaurants et les bars semblent s'y trouver. Comme Manille ne regorge pas de sites palpitants et que l'on y revient dans deux mois pour prendre un vol vers Bangkok, on en profite pour magasiner un peu ,aller voir un film et manger enfin autre chose que du chinois.
Trois nuit sur place et on remonte dans l'avion, mais cette fois pour une île ou nos
rêves de plage et de soleil sont réalité, Palawan ou plus précisément la ville de
Puerto princesa.
On s'installe dans une jolie hutte en bambou et comme il est trop tard pour la plage ou pour visiter la célèbre rivière souterraine, on adopte le rythme des îles en
commençant par une sieste.À notre réveil le soleil a disparu et le vent c'est levé,
mais c'est vite oublié une fois que l'on est attablé au restaurant de fruit de mer le
plus réputé du coin. Pour 4 $ on savoure un steak de thon frais, du poisson cordon
bleu, des crevettes grosses comme des ,du homard, des légumes sautés et une salade
d'algues étranges digne des plus grands chefs. Au moment où la salade de fruits
arrivait et que l'on se demandait si on allait exploser, BANG!!!!!, c'est l'électricité
qui saute et là le vent s’est mis à souffler pour vrai.
La clôture en bambou c'est envolé, les bananiers, les branches d'arbres et les noix de
coco, ç’a y est l'apocalypse!!!!! On c'est réfugier dans notre hutte, le déluge a
commencé et on a attendus que sa passe .................. durant trois longues journées.
Un Typhon, maintenant on en est certain, Dame Nature nous en veut personnellement, pourtant on récupère on n'utilise pas trop de sac en plastique qu'es ce qu'on y a fait pour qu'elle soit autant enragée après nous, en plus il y en a un deuxième qui fonce tout droit sur notre île, mais cette fois c'est un SUPER typhon.
La rivière souterraine est inondée et les routes vers la plage sont impraticables, on
décide donc, le temps d'une éclaircie de foncer à l'aéroport et de voler pour une plus
grosse ville, Cebu, ou notre hôtel risque d'être en béton, parce que l'on sait comment
la maison de paille finit quand le vent souffle.