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Dans la cabine d'essayage

Publié le 11 mai 2010 par Angie21
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Qui d'entre nous n'a pas prononcé un jour et ce entrant dans une cabine d'essayage ces mots d'une douceur rurale tels que "p*****, mais c'est quoi cette cage à lapin ou encore "mais qui est la c****** qui a laissé traîner des vêtements sans les ranger" ?

Ceci en constatant que la taille de la dite cabine était inversement proportionnelle au nombre de vêtements que vous vouliez essayer ou à la vue du tas de vêtements jetés en boule dans un coin.

S'il y a bien une chose que je déteste faire, c'est essayer des vêtements dans un endroit où l'éclairage sent l'à peu près ou que la taille y est réduite parce que la décoratrice super zélée a décidé d'y mettre un pouf ou un fauteuil indétronable parce que cloué au sol.
Le pire c'est l'amas de vêtements qui traîne, la cliente d'avant n'ayant pas eu la délicatesse de les ranger au rayon ou sur le cintre prévu à cet effet à la sortie.
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Alors certes, ce ne sont pas ces petits détails qui vont m'arrêter. Mais ça va titiller mon côté râleuse et je vais passer plus de temps à radoter sur le pourquoi du comment qu'à m'admirer ou pas dans le miroir.
Ah tiens, le miroir, parlons en. C'est quoi cette manie de mettre le miroir à l'extérieur des cabines ? Si j'ai le bourrelet gauche, c'est un exemple hein, qui dépasse d'un t-shirt ou qu'un slim me boudine un peu trop, j'ai pas forcément envie que la moitié du magasin le voie et fasse passer le message à l'autre moitié du magasin qu'un solo de baleines se joue dans les cabines.
Et pourquoi y a-t-il toujours moins de cabines que de clientes et qu'il faille toujours poireauter parce qu'une bande d'adolescentes pré-pubères a décidé de faire du shopping et d'essayer les vêtements, au même moment et au même endroit ?
Je ne sais pas vous mais moi je dois avoir la poisse parce que systématiquement je tombe sur la même équipe. Je soupçonne même être le cobaye d'un genre de bizutage qui donne droit de faire partie de ladite bande. C'est à celle qui emmerde le plus.
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Si ça ne suffisait pas, il y a les cabines qui n'ont pas de crochet pour y suspendre son sac, ses propres vêtements ou ceux qu'on souhaite essayer.
Et cherry on the cupcake, celles qui ne se ferment pas bien (porte ou loquet cassé, par exemple) ou celles qui se ferment avec un simple rideau mais qui est si mal ajusté que si vous tentez une approche plus couvrante du côté gauche, à droite on peut vous reluquer et vice versa.
Autant dire que c'est même plus la peine d'aller vous enfermer dans la cabine, autant se mettre à poual devant tout le monde.

Je râle, je râle, mais qui dira le contraire ?

Et encore, je n'ai pas parlé des vendeuses.

Illustrations (pour voir plus grand, cliquer sur l'illustration) : Mieux vaut en rire


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