LES REVENUS DE LA BOURSE
Et rien d’autre.
Il y a un de ces paquet de pognon qui circule sur les places boursières et dans les comptes bancaires des PDG de banques, que c’est avec cet argent là qu’il faut financer les retraites de
tous. En effet, prenez la peine de réfléchir à tout cet argent gagné sans rien faire, en dormant selon l’expression employé, et bien une partie de cet argent doit être utilisé pour financer
les retraites au lieu de ponctionner les salaires des employés.
C’est certains que là, les retraites par repartions seraient certainement bien plus élevées pour tout le monde et
permettraient aux retraités d’avoir une retraite heureuse et tranquille et du même coup éviterait la brutale rupture entre le revenu actif et le revenu inactif. Mieux encore, avec les taxations
des revenus boursiers, un salarié pourrait ainsi percevoir le même revenu une fois retraité. Un salaire à vie. Ce serait
génial.
Précision importante: nous pourrions combler définitivement le trou de la sécurité sociale avec les revenus de la bourse. Ainsi
les soins médicaux et l’achat de médicaments ne seront plus un luxe comme maintenant, mais quelque chose de banal. Comme autrefois avant ces crises sociales créées par les politiciens et les
financiers.
On pourrait aussi financer la formation des jeunes, car tout le monde le sait, que
quand un jeune quitte l’université avec un diplôme, il n’a pas de métier pour autant. Il a besoin de suivre une formation complémentaire qui coûte une véritable fortune. Prenez le cas par exemple
des diplômés en droit. Quand ils quittent l’université, ils ne sont ni juges ni avocats. Il faut qu’ils suivent une formation à l’école de la magistrature pour devenir juge, et une autre école
pour devenir avocat. Et ces écoles sont je crois payantes. Les revenus de la bourse pourraient à l’aise financer tout cela.
C’est tout le pognon de la bourse qu’il faut taxer afin d’obtenir enfin une société réellement égalitaire, et créer enfin de véritables classes moyennes.
Il ne doit y avoir que deux classes sociales: les classes supérieures et les classes moyennes. Lesquelles classes moyennes devant être des classes plutôt aisées.
Ainsi la crise, les SDF, les emplois précaires ne seraient plus que de très lointains mauvais souvenirs.
Nous ne ferions que rendre à César ce qui appartient à César.
La retraite à 60 ans peut être maintenu à l’aise. Pas la peine de bosser davantage puisque tout est réglé.
Xavier Jaffré
VAC PRESSE
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