Oui, il manque une caméra, des ports USB, une fente pour cartes SD, mais je ne veux pas d’un nouvel ordinateur, je veux une tablette simple centrée sur la tâche, pas la technique.
2 - Il y aura un nouveau modèle l’an prochain
Ça fait 30 ans que le monde de l’informatique attendait un produit de ce genre, une rencontre en la sophistication d’un ordinateur mais la simplicité d’un iPod. En soit, c’est suffisant pour faire le saut maintenant, même si l’an prochain de nouveaux modèles seront proposés.
3 - Ce n’est pas le iPad mais l’application qui compte
Pour la première fois depuis l’avènement de l’informatique, l’utilisation d’un appareil perd sa signification sur un iPad. Pour la première fois, l’appareil s’efface lors de son utilisation pour laisser place à l’expérience et au contenu directement manipulable ; les applications sont devenues le point d’attraction central. Pour la première fois, la distance entre l’intention et l’objet n’a jamais été aussi réduite ; la tâche est au centre de l’interaction. Ça, c’est tout un exploit.
4 - C’est une plateforme fermée
Le coeur du iPad c’est l’iPhone OS et le réseau de distribution que représente l’App Store. C’est donc garanti que le iPad ne fera jamais fonctionner des logiciels écrits avec des outils non sanctionnés par Apple comme Flash. Et c’est bien ainsi. Je veux des applications qui tirent profit du iPad et non pas des sous-applications conçues pour tirer profit du plus petit commun dénominateurs entre plusieurs plateformes.
5 - Flash n’est pas supporté
Flash est une excuse historique pour combler un manque d’évolution des standards Internet alors qu’Internet Explorer était la référence des fureteurs au début des années 2000. Les normes Internet n’ont pas évolué assez rapidement, Microsoft n’a pas jugé bon de faire évoluer son fureteur alors d’autres on tenté de le faire à leur place. Mais nous sommes en 2010 et les standards web ont évolué, permettant le web 2.0. Flash est devenu presque caduque.
6 - l’iPad libère le iPhone
Le iPad est la réalisation du plein potentiel de l’interface utilisateur popularisée d’abord avec le iPhone. Avouons-le, utiliser un iPhone après avoir passé un peu de temps sur un iPad, c’est un peu triste. Tout semble être coincé sur un écran si petit. Sur un iPad, tout semble respirer et prendre vie. C’est à se demander si le iPad n’aurait pas dû être lancé sur le marché en premier, en 2007 suivi du iPhone en 2010.
7 - Pour contribuer à réinventer le livre
Le livre n’a pas changé depuis des lunes. On dit que les gens lisent de moins en moins. Que lui manque-t-il ? Il manque au livre une bonne dose d’interaction et de profondeur. Nous vivons à l’heure du web 2.0 et de la multiplication des moyens de s’informer. Le livre pourrait tirer quelques éléments de ces nouveaux médias interactifs pour se réinventer. Un exemple concret mais tellement simple : l’intégration de la fonction dictionnaire au lecteur de livres du iPad. Génial. Il fallait y penser.
8 - Pour remplacer mon Apple TV
L’Apple TV était une bonne idée appliquée à une vieille technologie dépassée : la télévision. Les gens écoutent de moins en moins la télé au profit d’Internet. C’est l’heure de la télévision personnalisée et sur demande. l’Apple TV c’est ça mais sur un médium limité. L’iPad c’est l’Apple TV réinventé, portatif, personnel, flexible et tellement plus agréable à utiliser qu’un Apple Remote.
9 - Pour ne pas acheter de portatif
Je n’ai pas de MacBook et avant l’arrivée du iPad, j’aurais aimé en possèder un pour combler ce qu’un iPhone ne peut pas faire en voyage. La venue du iPad change tout ça pour moi. C’est un iPad qu’il me faut en voyage : écouter un film dans l’avion ou jouer à un jeu, lire des livres et surfer sur le web dans un format agréable pour les yeux et idéal pour le transport tout en ouvrant la porte à des usages moins ludiques comme la rédaction de courriels, de documents ou la création de présentations.
10 - Je me tanne des ordis sur un bureau
L’ordinateur c’est beau mais tellement contraignant à un espace précis : le bureau. l’iPad permet de se déplacer facilement dans la maison pour s’installer confortablement dans le salon pour surfer le web ou jouer à un jeu.
En somme, l’iPad n’a rien de révolutionnaire si on l’examine point par point. Mais considéré comme un tout, il s’agit d’une mini révolution. Comme on dit : le tout est plus grand que la somme des parties.