1/ Une réponse adaptée
Là où l’administration Bush avait sous-estimé les dégâts et conséquences de l’ouragan Katrina, BP et Obama ont immédiatement pris conscience de la gravité de la situation. Cette réactivité et les prises de décision qui en ont découlé sont à porter au crédit du pétrolier et du gouvernement.
2/ Une responsabilité assumée
Si dans les premières heures, un porte-parole de BP avait rejeté la faute sur le propriétaire de la plate-forme pétrolière Transocean, Tony Hayward, le patron de BP, a très vite pris les choses en main : « Nous assumons notre responsabilité, nous nettoierons, nous paierons. » Ainsi là où Total avait refusé d’endosser sa responsabilité dans la catastrophe de l’Erika et tenté de se défausser sur ses partenaires, le géant pétrolier a eu une communication très offensive, préférant prendre les devants plutôt que subir les événements.
3/ Une communication multimedia pour une transparence maximale
BP et le gouvernement américain ont mis en place une communication web 2.0 sans précédent pour informer presque heure par heure de l’évolution de la marée noire.
- Très rapidement, BP a basculé son site web en mode gestion de crise.
- Le site Deep Water Horizon Response http://www.deepwaterhorizonresponse.com a été créé pour centraliser les informations : fil info, vidéos, interviews d’experts etc. Tout est mis en œuvre pour jouer la carte de la transparence.
- Les comptes Facebook et Twitter assurent un rôle de relais d’information et de lien permanent avec les internautes, BP répondant en direct aux inquiétudes et questions.
4/Une communication participative inédite
Suite à l’échec de la pose d’un couvercle géant sur la fuite, BP a décidé de demander l’aide des internautes : sur le site Deep Water, ceux-ci sont invités à brainstormer et à poster leurs idées ! Une première dans la communication de crise !