Promis. Bientôt. Je reprendrai le travail (prévu pour le 2 Septembre) et ma vie sociale et j’arrêterai d’écrire sur ma vie de maman – quoique.
Etre maman pour moi. Y a des jours. C’est simplement être l’esclave d’un gnome.
Exemples ?
Concernant Doudou, ça donne ce genre d’exclamations :
- Maman ? Il est où mon doudou ? (Bien entendu, le gamin ne sait pas chercher – pourtant, je l’ai fait avec deux mains, deux jambes, deux yeux et un cerveau)
- Maman ? J’ai faim. J’ai faim. J’ai faim – et il répète ça jusqu’à ce que j’ai envie de le gifler
- Maman ? J’mets quoi ce matin ? Mamaaan … Souvent, excédée, je lui réponds : Va à l’école en culotte (Je rappelle que le gamin en question va bientôt avoir 8 ans)
- Maman ? Tu joues avec moi à la console ? Non. Maman !! Tu joues avec moi à la console ! NON !! – et il continue jusqu’à ce que je le menace de pension (cela arrive souvent je l’avoue)(la menace de le vendre sur Ebay ne fonctionnant plus)
Quant à la petite, elle n’est pas encore doter de paroles la malheureuse. Mais, comme tous les bébés, elle a une arme redoutable. Aha ! Vous la connaissez, vous qui avez des enfants ou qui en côtoyez. Elle braille ! Que dis-je ? Elle me hurle dessus ce genre d’insanités :
- Mamaaaaaaaaan !! JE VEUX MON LAIT !!
- Mamaaaaaaaaan !! J’AI CHAUD/FROID ET/OU MAL AU VENTRE !!
- Mamaaaaaaaaan !! J’ARRIVE PAS A DORMIR !! VEUX TES BRAS !!!
- Mamaaaaaaaaan !! J’AI FAIT UN GROS CACA – j’vous jure que c’est impressionnant le caca étalé recto-verso et qui sent la fève ou le petit pois ou le pois chiche (j’arrive pas encore à déterminer)
Bref.
Souvent, je me sens esclaves de ces monstres.
Souvent, je suis fatiguée et je n’ai qu’une envie : les encastrer aux murs ou prendre la fuite.
Parfois, je me mets à pleurer en me sentant nulle – manquant d’autorité.
En fait, je ne sais pas être maman autrement qu’en cédant/négociant avec mes gosses. Et j’assume.
Heureusement. A la nuit tombée. L’ainé me fait un gros câlin avant de se coucher et s’excuse s’il estime avoir été infecte avec moi. Heureusement. Avant de partir rejoindre Morphée. Doudou me dit tous les soirs : Je t’aime Maman. Jusqu’à l’infini ! Heureusement.
Quant à la nouvelle venue. Les sourires commencent à venir. Et quand elle me sourit, un univers entier s’ouvre et mon coeur s’emballe. C’est une arme aussi redoutable que les hurlements. Chipie !!
Allez, un clip !