Je me rappelle être venue à Beaune il y a… et même plus. Il faut reconnaître que de cette visite-là, il ne me reste que de vagues souvenirs : les célèbres hospices et la barbe du Patriarche qu’il faut toucher, histoire d’avoir un peu de chance. Venir au Festival International du Film Policier a permis une « seconde » première fois…
Est-ce à cause du thème de ce festival ? Mais j’aime à penser qu’il flotte comme une atmosphère mystérieuse, de voyageurs en partance, comme autrefois en attendant les trains qui emmèneront à bon port. Quelque chose de L’Inconnu du Nord-Express ou d’Une femme disparait. En ce jeudi très matinal, choisir l’endroit adéquat pour patienter avant un grand départ et pour se restaurer avec les deux invités : le Train bleu, son fumoir le Big Ben Bar… Lieu qui constitue déjà en soi un univers cinématographique et une escale pleine d’évasion. On y croise d’ailleurs avant même de participer au festival, certains membres du jury…
Le Train Bleu
Des festivals auxquels j’ai participé, je dirai sans hésitation que celui de Beaune est incroyablement chaleureux. De quoi cela peut-il venir ? On se laisse simplement et agréablement porter. Le cadre choisi pour les soirées du festival est aussi beau ou fastueux que d’autres mais la barrière du protocole est oubliée. On s’y amuse. Une voix intérieure me souffle aussi que les vins de Beaune rendent heureux… Avoir un esprit inventif pour organiser des soirées inoubliables est jouable lorsque l’on trouve de très beaux lieux. Cependant si je devais n’en sélectionner qu’une, je serais forcée de m’arrêter – car complètement bluffée – sur cette soirée-ci :
Un dîner époustouflant aux caves Saint Nicolas de la Maison Albert Bichot. Un banquet d’exception puisque évidemment ces caves ne sont pas en principe ouvert au public mais un espace de travail quotidien. Les photos parlent d’elles-mêmes.
Et framboise ou cassis sur le gâteau, Monsieur Albéric Bichot est un hôte attentionné, qui prend le temps de partager des anecdotes vives, piquantes ou amusantes. Magique.
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