Pauvre, Fletcher, ne te fie pas à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent ce sont des limites, les tiennes.
Ne les juge pas trop sévèrement, Fletcher le goéland. En te rejetant, les autres goélands n’ont fait de tort qu’a eux-mêmes et un jour ils le comprendront, et un jour ils verront ce que tu vois. Pardonne-leur et aide-les à y parvenir.
Brisez les chaines de vos pensées et vous briserez les chaines qui retiennent votre corps.
Le paradis, n’est pas un espace et ce n’est pas non plus une durée dans le temps. Le paradis c’est simplement d’être sois-même parfait.
Histoire : Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite, pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plait guère à la communauté des goélands.
Condamne à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour ou il rencontre des amis… Jonathan apprend alors à briser les chaines qui emprisonnent son corps et ses pensées.
Ce livre drôle et poétique est un hymne à l’amour et à la liberté !
L’histoire perso du livre : J’ai acheté ce livre a Dubaï et je l’ai lu de suite dans la soirée. J’ai très souvent entendu parler de ce livre comme étant une grande référence en matière de développement personnel et qu’il pouvait être compare au Petit Prince de St-Exupery. Alors malgré ma phobie des oiseaux, je me suis décidée pour ce livre ! Voyons voir si je ne me suis pas trompée dans mon choix !
Mon avis : Sur une histoire a priori toute simple, celle d’un goéland qui refuse d’entrer dans le moule qui lui est destine, c’est a dire, de voler seulement pour manger et non pas pour le plaisir d’aller toujours plus haut. La passion de Jonathan Livingston est de voler mais les siens trouve cela étrange et sans intérêt, il va donc vite être contraint a quitter sa tribu et vivre seul. Il va alors faire la rencontre d’autres goélands qui partage la même passion que lui : voler. Jonathan va alors même devenir un véritable maitre en la matière pour d’autres goélands en quête de sensations fortes, mais surtout en quête d’eux-mêmes.
Combien de personnes se refusent de vivre leur rêve, de vivre comme ils l’entendent, de vivre libre, par peur de ne pas être a l’image de ce qu’on attend d’elles ? Combien de personnes préfèrent rentrer dans le moule, se fondre dans la masse plutôt que de paraitre pour un extravagant et d’être rejeté ? Richard Bach nous livre ici une véritable métaphore de notre société. Ce petit livre d’à peine une centaine de pages jonglent habillement avec les thèmes de l’amour inconditionnel, de la tolérance, du dépassement de soi, du pardon, ect… Il nous ouvre les yeux et nous donne la motivation de vivre comme nous l’entendons sans se préoccuper du jugement d’autrui.
Ce livre est un véritable petit bijou pour petits et grands ! A mettre entre toutes les mains. Je suis sure que même les plus jeunes comprendront les subtilités de ce texte plein d’espoir.
En trois mots : Plaisir, Poésie, Ouverture d’esprit
Note : 4/5
Librio 2 euros, 93 pages
Début : 5 avril 2010 / Fin : 6 avril 2010
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