J'aime beaucoup Pennac, le savez-vous? La saga Malaussène m'a ravie, et encore, il me reste bien trois tomes. Là, c'est l'envers du décor : on découvre Pennac en tant qu'homme. Ce romancier célèbre, qui fut longtemps professeur de français, avoue sans détours qu'il était un cancre autrefois, réfractaire à l'orthographe, aux maths, jusqu'à l'alphabet lui-même. Parcours d'un prof, naissance d'un auteur, portrait d'un enfant, ce livre, c'est tout à la fois…
L'auteur
Né en 1944 à Casablanca, Pennac a obtenu le prix Renaudot pour « Chagrin d’école ».
Avis
Cet essai nous permet de découvrir ce qui se cache derrière le pseudonyme de Pennac, de découvrir l’homme, Daniel Pennacchioni. Rien que pour cela, ça valait le coup. J’avais presque l’impression que ce livre m’était destiné ! Réflexion sur le professeur et l’écrivain, mais également sur l’élève, cela me convenait tout à fait. Attendrissant, intéressant, j’ai découvert un homme sympathique, qu’on aurait aimé avoir pour professeur, car certains passages ont tout du cours de pédagogie.
A l’école, j’étais le contraire du petit Daniel, une première de classe avide de compétition mais avare de travail, pourtant, je me suis sentie proche de ses blessures de petit cancre. Comme quoi, l’on ne peut pas dire d’un gamin qu’il ne deviendra rien s’il a de mauvaises notes, Pennac en est la preuve vivante.