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Publié le 03 décembre 2007 par Raymond Viger

Finalement, il y a ceux qui ont arrêté, tout simplement parce qu’ils n’en pouvaient plus de se voir consommer et d’être des légumes permanents. Des arrêts de consommation sans aucune thérapie, à froid, motivé par une écoeurantite aigue de leur mode de vie. Leur motivation: « Je ne veux plus retourner de là d’ou je viens ».

En peu de temps, moins d’une semaine, ces jeunes se cherchent un emploi, se font un plan d’action, deviennent sérieux et responsables! Ils demeurent différents pour un certain temps. Mais après une semaine d’arrêt de consommation, vous les verriez et vous auriez de la difficulté à me croire si je vous décrivais l’état végétatif dans lequel ils baignaient la semaine d’avant.

Tout n’est pas toujours aussi beau et miraculeux. Certaines drogues laissent des séquelles à long terme. Je fais 2 constats de ces expériences. D’une part, il est faux de banaliser la consommation de pot et de penser qu’il n’y a rien là. Pendant leur consommation, le mode de vie de ces jeunes n’étaient pas enviables. D’autre part, l’arrêt de consommation peut permettre un rétablissement rapide et plus facile que l’on peut se l’imaginer.

Essayez donc, juste pour voir. Vous m’en donnerez des nouvelles dans quelques semaines.

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