Il y a-t-il un synopsis… si ce n’est que Takeshis’ serait dans un premier temps la rencontre de Takeshi Kitano et Mr. Kitano, un sosie du cinéaste. Le reste, Kitano le construit sous forme de délires, à mi-chemin entre rêve et réalité, ou peut-être à 100% rêve, ou peut être à 100% réel. On ne le sait pas vraiment et pour ainsi dire cela n’a pas ici d’importance. Takeshis’ n’a pas de logique et c’est là tout son charme. L’œuvre est perturbante et se suit comme des histoires entrecoupées d’autres histoires qui apportent parfois réponses aux interrogations, parfois confusions. Takeshis’ est ce tout. Des scènes que l’on pense saisir mais qui au final nous échappent, des personnages que l’on croit connaître mais qui en une fraction de seconde deviennent des visages cauchemardesques ou inconnus.
Takeshis’ est bien plus qu’une œuvre drôle et hilarante. Elle est profondément attachante, car au-delà de ces sketches se cachent un regard bien plus sombre, qui tient en haleine sur le questionnement d’un artiste. Alors, Kitano semble dans cette schizophrénie tomber le masque sur ce qu’il a de plus intime. Beau et dérangeant.
> Rediffusion le vendredi 25 Juin
Diana
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