6: Accepter qu’ils aient un avis sur tout…et le partage
Une autre “évolution” imposée aux professeurs, managers et marketers est la possibilité qui est donné aus étudiants, candidats et consommateurs de partager leur avis sur tout et n’importe quoi : la chambre d’hôtel avec Tripadvisor, leur prof avec Note-tes-profs, leur entreprise avec Jobfact ou Notetonentreprise, leur médecin avec Demedica ou Note2bib (Ces deux sites ont fermés récemment mais il reste Ratemds aux US).
Et là, vous vous dites “Ils ne manqueraient plus qu’ils notent leur parents !” Bingo, la sécurité routière l’a fait pour les enfants de 10 à 12 ans avec un jeu !
Tout le monde à une voix pour dire que le produit est nul, ennuyeux ou ringard. Et cette voix, ils ne l’utilisent que rarement à visage découvert bien sur ! Alors que l’on nous bassine sur la transparence du web, peu d’experts nous parlent de l’obscurité du web. Il est rare que l’on critique son entreprise sous son vrai nom !
Ils laissent donc bien volontiers un commentaire, que ce soit pour dire ce qu’ils pensent, estiment ou croient. Selon les chiffres admis, les plus de 25 ans laissent un message sur un blog pour 100 visites, les moins de 25 ans : 20 messages pour 100 visites. Ils parlent, ils commentent mais pourtant ils semblent qu’ils n’écoutent pas. Elevés dans une bulle d’Attention Partielle Permanente, leur attention se disperse. Les responsables marketing sont d’ailleurs en train de jouer au petit poucet en plaçant des miettes de pains numériques (vidéo virales, jeux en ligne, etc) pour attirer leurs visiteurs vers site de vente en ligne ou site carrière.
7: Accepter la critique.
Autre effet direct de la tendance numéro 6 est que l’on ne peut plus censurer 100% des commentaires négatifs ! Un site sans plainte devient louche ! Les clients (recruteurs, candidats, touristes, etc.) cherchent autant le positif que le négatif pour se faire une opinion. Les informations sur une entreprise notée entre 9 et 10/10 sur notetonentreprise ne seront pas jugées crédibles !
L’authenticité de l’information doit être indiscutable. Autant l’accepter maintenant, vous dormirez mieux !
Ah, et au fait, faire de la pub sur Facebook c’est pas “cool” ! Avec une moyenne d’âge de 39 ans mieux vaut réfléchir à Bebo qui est le nouveau réseau social qui monte (qui monte) avec 50% de ses membres qui ont moins de 24 ans !
8: Ne pas chercher à leur parler lorsqu’ils souhaitent être “invisibles”
La vie privée redevient (vaguement) privée. Pour continuer sur cette notion d’obscurité du Web, les Z à venir sauront très bien quand être visible sur le net (pour trouver un job ou un plan Q) et quand être anonyme. Et la tendance a commencée depuis quelques mois vu le nombre de pseudos utilisés sur Facebook : un profil officiel pour écouter ou “mater”et un second profil sous pseudo pour partager.
Au marketing d’accepter leur volonté d’anonymat et qu’il est considéré comme déplacé de mener toute action commerciale sur son “profil pseudo“.
9: Comprendre que tout le clan est prescripteur
“Il faut apporter une solution individuelle à chaque membre du groupe pour plaire à ce groupe groupe !”. C’est que nous entendons dans les formations interculturelles destinées aux occidentaux cherchant à vendre leurs produits aux chinois. Nos enfants sont connectés dès leur enfance, l’avis de leurs amis comptent à tout les instants, dnas tous les domaines. Oui, même la ou le petit(e) ami(e). Je ne dis pas qu’ils perdent l’esprit critique mais je le redoute ! Et c’est tout l’enjeu de réseaux sociaux comme Deezer ou Foursquare : La musique ou le restaurant qu’aime mes amis doit valoir la peine d’être écoutée ou testée !
10: Changement de paradigme
La boucle est bouclée avec la première partie de cet article. La lettre Z ne montre pas la fin d’un cycle mais le début d’un autre. En d’autres mots, il n’y aura pas de culture Z comme il y a eu une culture Y mais “un mode de pensée Z” ! Je tenterai de vous donner une définition de la génération Z et les différences entre Z et Y dès que possible.
Pour lire l’article en anglais qui m’a inspiré ce post