Merci à LivresHebdo d'avoir relayé mon étude sur le coût du livre numérique pour Le Motif dans son édition de vendredi dernier. Pour ceux qui ne sont pas abonnés, je vous donne l'article: “On peut faire des livres numériques en espérant
des gains rapides, notamment sur les nouveautés, c’est le message qui
ressort de l’ensemble de l’étude”, écrit Hervé Bienvault en
conclusion du travail qu’il a réalisé pour l’Observatoire pour le livre
et l’écrit en Ile-de-France (MOTif) sur Le coût d’un livre numérique. Publiée sur le site de l’Observatoire le 4 mai, cette étude compare les
coûts de production de cinq types de livres (roman, essai, guide
pratique, beau livre et BD) en fonction de trois variables (numérisation
à partir du papier, recomposition à partir d’un fichier numérisé et
production dans le flux d’une nouveauté), et avec ou sans ajout de
contenus spécifiques. La production d’un roman sous forme numérique en même temps que
l’édition papier en nouveauté affiche le prix de revient le plus bas,
avec une estimation de 151 euros, pour un ouvrage de 256 pages,
d’environ 480 000 signes. En partant de l’hypothèse d’un prix de vente à 13 euros TTC, le point
d’équilibre est atteint avec 46 exemplaires indique l’étude. Pour un guide pratique nécessitant une numérisation, et avec ajout de
contenus multimédias, cas de figure le plus coûteux, le point
d’équilibre est à 4 039 exemplaires, avec un prix de vente à 15 euros. Ces estimations sont bâties sur l’hypothèse d’une couverture des coûts
de création et des frais généraux des maisons d’édition par le seul
livre papier. L’étude évalue également la répartition du prix de vente du livre
numérique entre les différents acteurs de la chaîne : 15% pour l’auteur,
35% pour l’éditeur, 22% pour la plate-forme, 3% pour les DRM et 25%
pour le libraire, dans le schéma de distribution où il est impliqué via
une plate-forme, insiste le MOTif." Cette étude est disponible sur le site du Motif en trois versions différentes (PDF, PDF reader et ePub) ainsi qu'une version abrégée.
PS : à noter que le SLF (Syndicat des Libraires de France) a aussi relayé sur son site.