Comment ose-tu me lier a toi par la souffrance
Tu ma laissé tomber
Comme un bouquet de chrysanthèmes
Aux porte d’un cimetière abandonné
Piétiné, éparpillé par des ombres de bigotes
Moi le jardinier de tes innombrables péchés
J’ai fait appel aux amis, au gardien qui sauve nos âmes
Ce lui-même qui faisait ma jeunesse, et nos jours de miel
Des milliers de jours où pour toi je fus sage
Ma plume aucune lettre ne pourras désormais plu écrire
Je n’ai presque pas senti que mon cœur se brisait
Mes pleurs ont délavés les sillons de mes joues
Ton passage restera a jamais dans mes jours sans gloire
Tel une flagrance reste suspendu à un fil
Tu es partie de mes sens
En jetant à mes yeux la poussière des ténèbres
Et se n’es pas parce que tu es loin que je meurs de toi
J’ai troqué ma barrette et toge d'apparat
Contre un habit de laine et une barbe ébouriffée ondoyante
Et je garde quotidiennement ma mauvaise humeur
Je veux la nuitl'enrouler autour de moi avec sa malédiction grise
Otangerac