Ras la toque du service… compris ?!

Par Vava22 @delicesdevaness


« Le service est compris ? T’as de la monnaie ? On laisse combien ? »

La question du pourboire est toujours un peu gênante.

Entre le touriste américain – trop généreux, habitué à laisser 15% de l’addition – et le radin qui s’éclipse, en abandonnant la soucoupe vide, pas facile de trouver l’équilibre.

Déjà, régler l’addition vient rompre le charme d’un bon moment passé au café ou au restaurant. Et ne parlons pas de l’épreuve du partage de la note à plusieurs…

Sûr, ce n’est pas un métier facile. Physiquement éreintant : parcourir la salle et les escaliers dans tous les sens. Les horaires décalés. Rester aimable avec les « petits grognons »… Faire le tampon entre la cuisine et les clients.

Tout cela, pour un salaire loin d’être mirobolant. Mais il y a bien d’autres métiers aussi pénibles et mal payés, pour lesquels le pourboire n’existe pas.

A l’origine, Outre-Manche,  le pourboire était laissé par les clients pressés d’être servis plus vite, dans un pot marqué : « To Insure Promptness ». D’où  le terme « tip » en anglais.

Ce n’est pas le travail, lui-même, qui est récompensé (pour cela il y a le salaire), mais le petit plus : l’amabilité, le sourire, un empressement à nous aider, un service attentionné et rapide. Ce qui contribue à faire de ce moment de pause un vrai plaisir.

Partant de là, c’est simple : pas de plaisir, pas de pourboire !

Et si cette question vous laisse perplexe, une bonne solution : faites-vous inviter !

Signé : Petitgrognon