Pour Philippe Bernard le sujet c’est l’ombre, ce qu’il y a dans l’ombre. Sa galerie d’ombres nous convie à regarder par-delà les apparences. Dana Cojbuc a figé des personnages en plein saut, pendant leur sommeil, leur rêve, leur sieste, solitaire ou partagé. La série proposée par Julien Minard est une approche tant documentaire qu’esthétique d’un atelier de recyclage du métal en Inde, qui fait apparaître un mimétisme entre des personnes et des matériaux.
Les trains de nuit d’Yves Phelippot représentent une allégorie de notre monde actuel ; enfermés dans notre capsule nous avons une impression d’immobilité alors que tout évolue et s’élargit très vite autour de nous. En photographiant et en assemblant deux territoires du réel différents, géographiquement et clairement localisables, Hernan Podesta fait transiter la capture d’un instant vers un temps intrinsèquement dilaté. Fasciné par deux lieux tant atemporels que magiques, Michaël Terraz a décidé de les confronter : d’un côté une raffinerie, figure de l’invasion architecturale de l’ère industrielle et de l’autre une forêt encore sauvage et dense de conte pour enfants.
Quatre autres expositions se dérouleront successivement à La Souterraine, Uzerche, Mortemart et St-Junien.
Le programme complet se trouve sous : http://www.ipel.org
Source: http://www.virusphoto.com/