Deux policiers enquêtent sur un braquage d’une banque qui a fait plusieurs victimes. L’un des deux malfrats mis en cause se rend à la police et accuse son complice, un dénommé Ishii. Dès lors, les deux policiers se planquent en face de la maison de l’ancienne maîtresse du braqueur en cavale, persuadés qu’il refera surface…
L’Embuscade est un téléfilm classique sans grande envergure. Une trame classique donc d’un genre qui s’inscrit dans un univers policier. Un crime, une enquête qui réunit deux flics qui sont l’exact opposés l’un de l’autre et qui vont devoir vivre ensemble bon gré mal gré durant une planque. Cela jusqu’au dénouement final qu’on qualifiera ici des plus stéréotypés qui soit. L’Embuscade serait de ces téléfilms qui se laisseraient aisément regarder un dimanche après-midi pluvieux. Á part cela, il n’a pas grand intérêt. Si ce n’est voir Takeshi Kitano dans l’un de ses rôles pour le petit écran, campant ici encore un flic, le « mauvais » flic de service jouissant d’une réputation peu reluisante. Bref. Rien de transcendant c’est vu mille et une fois et Kan Ishibashi n’apporte rien de nouveau à ce énième téléfilm policier.
Pour la petite histoire, L’Embuscade, projeté au Centre Pompidou dans le cadre de la rétrospection Takeshi Kitano, l’iconoclaste fut présenté dans sa version télé. Je m’explique. N’existant aucune autre copie, L’Embuscade a été montré avec les quelques huit coupures de publicité ! Mais sans la publicité qui tenait ici en lieu et place d’un écran figé d’une durée de dix à trente secondes. Le spectacle aurait sans doute été tout autre avec les réclames. On aurait sans doute pu se croire un dimanche après-midi pluvieux devant notre téléviseur… A la fin de la séance, surprise, il pleuvait, un samedi, en soirée…
> Rediffusion le jeudi 17 juin, 20h30, cinéma 1
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