"Le marché aux esclaves" de Gustave Clarence Rudolphe Boulanger, wikimedia commons, domaine public.
Lorsque nous pensons à l’esclavage, la première image qui nous vient à l’esprit est celle de la traite des Noirs au XVII et XVIIIème siècle avec l’exploitation des colonies, de la canne à sucre, des ressources naturelles des terres lointaines.
(documentaire sur les relations d’une grande ville française et de la « traite négrière »)
Pourtant, l’esclavage « de grande envergure et organisé » présente des précédents dans le monde gréco-romain, dans l’occident médiéval, en Afrique noire comme au Maghreb.
Au final, l’exploitation de l’homme par l’homme fait fi des continents, des religions et des époques.
De nos jours, sur d’autres continents ou « en bas de chez nous », l’esclavage survit.
Passé de la visibilité du grand-jour à une discrétion qui permet de fermer les yeux, il perdure pourtant.
Qui se soucie de ces personnes (souvent des jeunes enfants) venus d’Asie ou d’Afrique pour être placés dans des familles biens sous tout rapport mais qui survivent dans des conditions réelles d’esclavage ?
(De nos jours… au Maroc dans ce documentaire mais le phénomène se retrouve en France et dans bien d'autres pays...)
Il n'y a pas UN esclavage mais bien de multiples formes dont les plus pernicieuses sont silencieuses et discrètes.