Menu copieux, international et éclectique pour cette seconde soirée des Nuits.
Pas des records d'affluence en cette commémoration du V-Day , la concurrence 'Fête de l'Iris' (Lio/Christophe) place des Palais a pu jouer.
Incongruité: à La Rotonde l'affiche compte un seul nom, l'Orangerie en dénombre quatre!
Faudra sévir pour respecter l'horaire et, entre chaque concert, t'es prié d'aller boire une Maes pendant que les roadies montent et démontent le matos!
Montgomery
Va voir du côté de Rennes et de sa scène rock: cinq jeunes gens se partageant: drums, claviers, guitares, basse, et programming, en plus ils gazouillent joliment.
Des noms?
Benjamin Ledauphin-Mathieu Languille-Cédric Moutier-Yoann Buffeteau-Thomas Poli..
Deux albums, le dernier d'actualité, 'Stromboli'.
Rayon layettes?
T'as bu quoi, gars?
De l'indie attachant et énergique aux influences diverses: Arcade Fire, Bodies of Water, quelques éléments post rock, des touches de noise, et de belles envolées progrock...
'Melody' titre atmosphérique au chant choral céleste. C'est bourré d'effets en tous genres: touffu mais pas boursouflé.
'Six bonnes raisons' une pointe d'electro kitsch et des percussions proches d'Animal Collective, sans sombrer dans le confus.
'Pollen' abeilles tribales et furieuses. Le miel aura des goûts de LSD cette année!
'L'Homme qui dit' guitares lacérées, chant exalté, bricolage tortueux : sont turbulents ces Bretons.
'Daisy' romantisme souligné par des claviers doucereux avant que d'incisives guitares n'annoncent un méchant orage sonore.
'Ma Chair', post-punk noisy: du Sonic Youth charnel.
'Athlète' carré, amphétaminé. Plainte est déposée pour mauvais traitements du tremolo arm de la guitare .
'Le Ciel' retour à la quiétude, des cieux apaisés après que Timothy soit passé déposer quelques cachets euphorisants.
'Volcan', au double drumming martial, termine ce set musclé.
Sympathique éruption effusive!
Stornoway
Pardon?
OK, sont pas gaéliques, viennent de la région d'Oxford et pratiquent un dream folk/pop élégant et frais.
Brian Briggs- tenor/guitar, Jon Ouin- baritone/zither, Ollie Steadman- baritone/bass, Rob Steadman- soprano/drums, annonce leur page.
Zither pas vu, mais un gars jouait des claviers, de la guitare. On a également eu droit à un banjo.
Sont nourris au traditional folk et à la British pop de qualité.
Un album doit traîner dans les bacs d'ici la fin du mois: 'Beachcomber's Windowsill'.
On leur prédit un avenir radieux.
Brian, le chef de la bande, dispose d'un filet de voix attrayant et les autres se joignent, en choirboys angéliques, à son chant céleste.
'I saw you blink' mélodieux comme les Housemartins dans les années 80, ou Camera Obscura pour le siècle présent.
'The Coldharbour Road', harmonies impeccables, une acoustique allègre, une base rythmique sobre... Certains les comparent aux Fleet Foxes, d'autres à Crowded House, pas con!
'Boats and Trains' , ni de Pulp, ni Burt Bacharach!
Voyage tranquille, propice à la rêverie.
'Here comes the blackout' panne électrique?
A propos de folklore uit Ieper, B B avoue avoir été impressionné par les légendes entourant la moyenâgeuse Kattefeest de la ville flamande avant d'envoyer ' We are the battery human', morceau de
bravoure celtique , chanté à quatre voix et décoré d'un banjo enjoué.
'On the rocks' nouveau folk ciselé.
Un responsable leur fait signe: 5' pas plus!
'Fuel up' démarre en valse lente, le réservoir est vide sans doute, pour trouver un rythme de croisière optimal.
'Zorbing' leur premier single, achève ce concert réjouissant.
Woodpigeon
Un ramier canadien, maintenant!
Ce volatile ressemble à un bûcheron barbu, doté d'une étrange voix féminine.
S'appelle: Mark Hamilton.
S'entoure d'une flopée de musiciens, amovibles. Il en avait 4 dans sa sacoche.
Deux gaillards: une seconde barbichette à la basse: Michael Gratton (?) et un batteur glabre: Daren Powell (?).
Indie folk annonce le Bota.
Folk? Pierre-Henri, fieu, faut pas croire tous les charlatans qui t'envoient une présentation d'artistes bidon.
De l'indie pop: Ja! Grizzly Bear, Calexico: Nein!
Trois CD's ,déjà: dernier en date ' Die Stadt Muzikanten'.
'Songbook/The song of us playing together': Orchestra pop majestueux et mélancholique.
' Woodpigeon vs. Eagleowl' prends tous les paris: le ramier 25/1, la chouette 3,5/1!
Chouette plumage, chouette ramage.
About Nintendo, comment on dit ça en Dutch?
Keske je sais, comprends pas le Japonais!
'My Denial in Argyle' electro dancetrack aux arrangements délicats.
'An Entanglement of Weeds' vocalises friponnes de Foon, l'asiate, pour ce titre symphonique.
'Morningside' même scénario, mais à l'aube.
Let's slow down, Brussels: une ballade romantique: 'I live a lot of places' .
'Knock Knock' un petit rock désarmant.
Intro new wave pour' …and as the ship went down, you’d never looked finer', poésie romanesque à la Shelley et harmonies vocales aériennes.
La dernière, une cover de New Order, 'Age of Consent' .
Dream pop euphorisante.
Admiral
Freebee
Local, tant que Belgenland n'est pas rayé de la carte, puisque Tom Van Laere a parqué son arche à Antwerpen!
Le 4 avril, t'assistais à l'uitverkocht optreden à l'AB, grosse claque.
Ce soir, veel minder volk, mais des groupies super excitées.
L'officier de marine était en forme olympique et d'humeur espiègle: résultat un concert, bis inclus, de plus de 90'. Il était 00h45' lorsque, flanqué de Luc Toogenblik, tu fais la file au bar
pour désaltérer ton gosier.
L'équipage, Juul Lemmens/ Filip Kowlier/ Bjorn Ericksson/Tim Coenen, ne souffrait pas du mal de mer et était prêt à suivre le gradé sur toutes les mers du globe.
Pas d'effet de surprise et une playlist qui ressemblait à celle d'il y a un mois:
'Blues from a hypochondriac' - 'Last song about you'- les Bee Gees croisant les Stones: 'Always on the run'- ' Look at what love has done', le slow qui tue - 'My Hippie ain't hip' bien gras, avec
duel en cinémascope entre le moussaillon Kowlier et le commandant Tom - un piano pour la bluesy ballad 'Get out of my life, woman' d'Allen Toussaint (pas joué à l'AB) - ' Get out of Town' la
plage phare du band, démarrant en slow dramatique pour exploser en rock dément - 'Oh Darkness':
The first time I saw your face There was a fire in your soul ... pas interprété en avril - 'Fools like Us' avec toujours son bla bla philosophico- moralisateur sur bompa,et de jolies harmonies à
la Doobie Bros, époque Michael McDonald- 'The Art of Walking Away' le rock Crazy Horse, saignant à souhait avec ses trois guitares.
Salut, au revoir, tot volgende keer .
Cette chaise m'emmerde, tiens , je lui refile un stamp!
Nénettes en folie et retour des matelots!
Le génial 'Admiral for President'.
En cette période électorale, tu peux voter pour le Tom ou Arno, en attendant que Jean-Luc Fonck se lance dans la bagarre.
Le Bota me paye l'hôtel à 50 mètres d'ici, maintenant faut que les flics m'arrachent de scène pour que j'arrête.
Avant la dernière, vais vous raconter l'histoire de la babbelende kikker.
Comment tu dis 'kikker' en français, journaliste de mes deux?
Grenouille, madame!
L'histoire de la crenouille et du prince charmant, c'est pas Yves Leterme, hein!
Hilarité générale et une valse Belle au Bois Dormant aux lyrics sarcastiques: 'Carry On' :
Is this the promised land
Where no-one speaks the truth
Oui, t'es à la bonne adresse, amiral!