Le climat de terreur, de haine,de mal-être est sensible dès les premières images; il ne nous quittera plus et on se demande comment la frêle Isabelle Huppert a pu résister si longtemps seule contre des étrangers, qu'ils soient blancs ( son mari , son fils, son beau-père) ou noirs (ses ouvriers, celle qui lui a pris son mari).
Bien sûr le sujet nous fait penser à La ferme de Karin Blixen et le film Out of Africa puisqu'il s'agit d'une exploitation de caféiers, mais le fond, la forme diffèrent totalement. Point de nostalgie ici, aucune tendresse, seulement la rage de vaincre: pourquoi? Pour prouver que l'on est plus forte, et cela Isabelle Huppert le joue à merveille, c'est son rôle préféré.