Samedi 8 mai, jour férié, il fallait bien trouver de quoi s'occuper. Les musées de la ville de Paris étant tous fermés, nous avons remis l'exposition sur l'impossible photographie à plus tard pour se rendre à l'Orangerie voir la collection Beyeler d'une trentaine d'oeuvres de Paul Klee.
Il faisait beau, j'étais en avance, les Tuileries étaient pleines de familles jouant au ballon ou mangeant des glaces, et je jubilais en imaginant la tête de Vincent devant la file d'attente pour entrer dans le musée. Parce que maintenant, c'est comme ça, partout et tout le temps (sauf le jeudi entre 9h et 10h45), pour entrer dans un musée, il faut attendre. Parfois longtemps (dans ces cas là on fait très vite demi-tour, tant pis, on ira plus tard, ou pas), parfois juste deux minutes (louées soient les cartes coupe-file!)
Mais une fois à l'intérieur, nous nous sommes rendus compte d'une chose : les visiteurs du musée de l'Orangerie font la queue pour voir les Nymphéas. Pas pour Paul Klee. Dans l'exposition, il n'y a pas grand monde, juste deux femmes qui font autant de bruit qu'une classe de CP.
L'exposition en soi ne casse pas trois pattes à un canard. Mais elle a le mérite de montrer simplement l'évolution de l'oeuvre de Klee, et de jolies toiles.
Voila. Y a pas grand chose à en dire de plus...
Lo, coupe-file