L’espoir au féminin, éd. Presses de la Renaissance, 312 p.
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Cette histoire est celle d’un engagement fort et remarquable, la rencontre de quatre jeunes femmes Aliénor, Emilie, Marie-Capucine et Gwendoline avec les travailleuses d’Amérique latine. L’idée de ces quatre amies est de se faire l’écho des actrices de l’économie solidaire ainsi que le présente le nom de l’association qu’elle créé en 2005 : PaMPa, Palabras de Mujeres Panamericanas : paroles de femmes panaméricaines.
Pendant quatre mois, les quatre aventurières se sont attelées à comprendre les ficelles du commerce équitable mis en place en Amérique latine. Elles ont parcouru sans relâche près de vingt mille kilomètres de l’Équateur au sud de l’Argentine, rencontrant plus d’une cinquantaine d’organisations ce qui leur a permis d’analyser en profondeur les mécanismes de l’économie solidaire. Ce système alternatif à la mondialisation se caractérise par le commerce équitable, le micro-crédit octroyé aux gens pauvres pour mettre en place des projets d’entreprise et enfin le tourisme responsable. Le récit des jeunes auteures est nourri du charme de leur découverte dans chaque pays, des folles galères de voyage et surtout de l’incroyable richesse de leur rencontre : à Buenos Aires, c’est une association de femmes célibataires et courageuses dans leur misère qu’elle côtoie, à Puno au Pérou, elles découvrent une boutique de la CIAP et se rendent compte de la place de la femme péruvienne dans les communautés rurales. Partout ces quatre intrépides sont accueillies à bras ouvert et essaient par leur écoute de donner autant qu’elles reçoivent. Elles nous livrent un témoignage sincère sur la nécessité de faire exister cette économie solidaire au cœur d’un jeune continent, meurtri par les inégalités et la misère. Une vraie belle action à partager.