The Walking Dead #71

Si l’actualité de la série télé est partout en ce moment, pour une sortie à la rentrée prochaine, Robert Kirkman continue son travail de fond sur le groupe de personnages du comics. Et si ceux-ci sont désormais parfaitement installés, le danger n’en est pas moins grand.

Et la série se transforme petit à petit. Après la fuite en avant, la rigueur d’une vie sur la route, nous voilà revenu dans un endroit sûr et fermé. Rick et ses compagnons découvrent donc la vie comme « avant », allant même jusqu’à célébrer Halloween. Mais dans tout cela, entre les convoitises de l’extérieur, les zombies et la vie interne, tout cela est bien plus compliqué qu’il n’y parait. Et chacun est sur ses gardes. La hiérarchie dans le camp semble bien installé, mais la libre volonté aussi, et Rick se méfie des intentions de chacun. Inversement, leur arrivée dans la paisible communauté va faire naître quelques conflits.

Dans tout ça, la patte de Kirkman touche au mieux Carl, le fils de Rick. Celui qui ne se souvient plus que de la vie sur la route, arme à la ceinture (pour un jeune garçon), se rend compte qu’une vie posée peut les affaiblir face à des menaces toujours existante. Finalement le cynisme du fils dépasse celui du père, pourtant déterminé à conserver ce havre de paix quoiqu’il en coute. Et si l’arrivée du groupe créée un peu de tension, l’ensemble de l’histoire reste très conflictuelle. Reste à voir si l’accélération viendra de l’extérieur (zombies? nouvelles menaces?) ou de l’intérieur. Et dans tout ça, Kirkman n’a pas montré le bout d’un mort vivant depuis quelques temps. On attend de voir. Après plusieurs épisodes ayant restructurés The Walking Dead, il reste à faire avancer l’histoire.