Dans la rue-des-Deux-Décadis
Brillait en devanture
Un citron plus beau que nature
Ou même au Paradis;
Et tel qu’en mûrissait la terre
Où mes premiers printemps
Ombrageaient leurs jours inconstants
Sous ton arbre, ô Cythère.
Dans la rue-des-Deux-Décadis
Passa dans sa voiture
Une dame aux yeux d’aventure
Le long des murs verdis.
(Paul-Jean Toulet)