Saint Augustin, évêque d’Hippone et docteur de l’Église.
Attribué à Bigand.
Le Révérend Père Yves Gillot, dans son homélie du 6ème dimanche de Pâques explique :
« Aimer être aimé ». Chacun d’entre nous, nous voulons être aimés. Nous aimons être aimés. Nous voulons que quelqu’un nous dise : « Je vous aime ». Quelqu’un qui n’est pas aimé, il dépérit comme l’arbre qui se dessèche parce qu’il n’a pas d’eau. L’enfant qui se sent aimé, grandit normalement. Cela lui est aussi vital que le biberon qu’on lui donne.
« Aimer aîmer ». C’est le 2° degré. Il y a des personnes qui n’ont aucun mal à aimer les autres. C’est une qualité de leur personnalité, de leur caractère. Mais parfois il faut se faire violence, parce qu’on a mauvais caractère, parce qu’on est susceptible, parce que on a été soi-même blessé, victime, jusqu’au jour où l’on se réjouit de pouvoir aimer l’autre ou les autres. Alors on aime aimer.
Et puis enfin, il y a « aîmer ». C’est un acte gratuit. Je n’attends rien. Je n’ai aucun intérêt. Je n’ai aucune consolation. J’aime parce que je me sens solidaire de ceux qui souffrent et qui sont en difficulté. Par rapport à ceux qui ont été victimes, par ex. du tremblement de terre en Haïti par ex. Je ne suis pas indifférent. Je partage leur souffrance. Si je suis sollicité pour les aider, même si je ne connais pas des noms ou des visages, je donne, je partage. C’est l’amour gratuit…
Retrouvez le Père Gillot à Fatima Le Moule :
http://lemoulefatima.over-blog.com/pages/6-dimanche-de-paques-c-2010-3048108.html