Au bout du suspens, ce sont les clermontois qui l’ont emporté dans le premier match de barrage vers le Bouclier de Brennus.
Les racingmen ont chèrement vendu leur peau jusqu’au bout et il a fallu une pénalité vivement contesté par les franciliens pour que Clermont l’emporte (21-17).
Clermont a montré son ambition et sa philosophie de jeu a pris le pas sur l’attentisme du Racing Metro 92. Des 2 côtés, des changements de joueurs clés ont été mis en place en vue de déstabiliser l’adversaire du soir : Aurélien Rougerie repositionné à l’arrière chez les jaunards et une inversion Jonathan Wisniewski – François Steyn côté Racing.
Si le Racing subit, il ne rompt par pour autant. Les hommes de Pierre Berbizier ont l’habitude de subir les assauts de leurs adversaires sans plier pour repartir de plus belle. Malheureusement pour eux, Morgan Parra sonne la révolte de Clermont. 3 coups de bottes plus tard, les auvergnats reprennent la tête et profite pleinement du carton jaune infligé à Santiago Delappe.
La polémique Berbizier
Le manager du Racing Metro 92 n’a pas maché ses mots à la fin de la rencontre, ne manquant pas de s’en prendre directement au président de la LNR, Pierre-Yves Revol.
Très amer après l’élimination de son équipe, Pierre Berbizier a eu des mots durs envers l’arbitre de la rencontre ainsi que le président de la LNR.
Pour lui, l’arbitrage a trop pesé sur cette rencontre et son équipe aurait pu espérer mieux.
Clermont affrontera Toulon, le 15 mai à Saint-Etienne pour la demie-finale.
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