S'« Il est un air, pour qui je donnerais, Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber »[deux premiers vers d'un poème de Gérard de Nerval (1808-1855)]
ce serait sans doute celui d'un troubadour du Moyen-âge. Les XIXe et XXe siècles nous ont véhiculé de
ceux-ci une image de saltimbanques très éloignée de la sophistication de l'art de certains de ces poètes : fine manifestation de la connaissance du rythme ... de la poésie telle qu'elle est
entendue depuis l'Antiquité. C'est à partir du XIIe siècle que ces poètes du fin’amor : de l’amour courtois, prennent le nom de troubadours, puis de trouvères ; c'est à dire de
« trouveurs » de l'inspiration : de la Muse, du bon rythme ... Je parle de tout cela dans l'article intitulé : Le bas Moyen-âge : Fin amor et Art français ou francigenum opus ; mais profite ici de revenir dessus en vous présentant ces tomes du XVIIIe siècle des vies de nos poètes.
Photographies : Histoire littéraire des troubadours, contenant leurs vies, les extraits de leurs pièces, & plusieurs particularités sur les moeurs,
les usages, & l'histoire du douzième et treizième siècles, tomes premier et second (il manque le troisième), Paris, Durand neveu, 1774.