Notre conseil développement durable : pensez bolo bolo

C'est un court ouvrage paru il y a près de dix ans et qui porte un nom étrange... et pourtant, il nous propose un mode d'emploi de l'après.

Après la fin du pétrole, après la fin de l'économie, après la fin des Etats... et commence par ces paroles : "La vie sur cette planète n'est pas aussi agréable qu'elle pourrait l'être. Quelque chose a mal tourné sur notre vaisseau spatial appelé Terre."

On peut le lire comme une histoire, un pastische, une vision éclairée portée par un cassandre... ou le prendre au sérieux et trembler; voire espérer.

Je retiens particulièrement, le TAKU, la boîte-unique-endroit-privé-et-propriétaire : "Selon les règles de son BOLO, chaque IBU reçoit un TAKU. Tout ce qui a place dans son TAKU est la propriété exclusive de l'IBU. Le reste de la planète est utilisé en commun. L'IBU a un droit d'accès exclusif au contenu de son TAKU.

Il peut y mettre ce qu'il veut. Il peut emporter le TAKU avec lui et personne n'a le moindre droit, dans quelque circonstances que ce soit, d'en inspecter le contenu ou de demander des informations à son sujet (même pas en cas de meurtre ou de vol). Le TAKU est absolument insaisissable, sacré, tabou, sacro-saint, privé, exclusif, personnel. Mais seulement le TAKU.

L'IBU peut y mettre son linge sale ou un fusil-mitrailleur, des drogues ou de vieilles lettres d'amour, des serpents ou des souris empaillées, des diamants ou des cacahuètes, une chaîne stéréo ou une collection de timbres. Et bien d'autres choses encore. Aussi longtemps qu'il ne pue pas ou ne fait pas de bruit (c'est-à-dire aussi longtemps qu'il n'exerce pas d'influence au-delà de lui-même), on peut tout y mettre."

> En savoir plus sur Bolo bolo... ou réorganiser son entreprise pour la rendre plus humaine.