Que l'on débute sur les questions de développement durable ou que l'on possède déjà une solide expérience dans ce domaine, l'essentiel reste le même : garder une vision générale de son action en la matière, où les interactions entre les différents postes comptent presque autant que les montants atteints par ceux-ci.
Remplacer les déplacements par davantage de communications Internet entraîne par exemple divers impacts écologiques qui s'avèrent souvent plus difficiles à mesurer car plus diffus, en ce qui concerne les matériels employés, la maintenance des installations, le fonctionnement du réseau, etc.
Une affaire de proportions
Optimiser de tels équilibres, sans négliger les volets emploi et qualité des conditions de travail, commence par une évaluation la plus fine possible de ces impacts. Car la mesure permet la comparaison, préalable indispensable à toute amélioration. Le fait même d'analyser ces phénomènes conduit d'ailleurs à réfléchir sur ses propres pratiques, de sorte qu'on a pu constater des baisses de consommation de l'ordre de 5 à 15 % à la suite de telles missions d'observation (source études Google Powermeter 2009).
Le principal bénéfice de la démarche d'évaluation réside donc moins dans les chiffres obtenus que dans le simple fait de s'y atteler. A contrario, ce n'est pas tant dans les rapports produits que l'on trouvera la preuve de la mobilisation de l'entreprise, mais plutôt dans la capacité à mobiliser les équipes autour de ces thématiques. Et le résultat s'observera quelques mois plus tard, à travers la sanction impitoyable des nouveaux chiffres de consommation d'énergie, d'eau, d'émissions de polluants, de produits labellisés dans les achats, etc.
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