il
n’est pas indifférent que terre
ne soit pas de la terre simplement dans
les
composantes de ce qui à l’infini sous un pas fera le sol, il
entre – invisible à autre œil
qu’à celui du peintre qui
nommes : accents…
couleurs – pour
éteint qu’au
premier abord il ait paru, toujours quelque corps témoin
réfractaire, débris de marbre ou porphyre ici,
momentanément confondu avec un sol sans éclat.
poudre, presque.
mais
non – et la poudre
même en quoi par instants il peut sembler que les
petits
morceaux s’annulent, non davantage – insignifiants, ou
démunis de tranchant.
André du Bouchet, Poèmes et proses, Mercure de France, 1995, p. 95
la langue dans sa fraîcheur
première passant à celle des choses
dehors, comme neige, à l’instant même où, concassée, à
nouveau elle se condensera – le même
instant – est à la
fois terreur, allègement de la terreur.
André du Bouchet, pourquoi si calmes, Fata Morgana, 1996, p. 15
André du Bouchet dans Poezibao :
Bio-bibliographie
d'André du Bouchetextrait
1, extrait
2,
dossier
L’Etrangère 1, dossier
l’Etrangère 2 (inédit sur Victor Hugo), dossier
l’Etrangère 3 (lettre inédite à Paul Celan), dossier
l’Etrangère 4 (article de Yves Peyré),
Notes
sur la poésie, 1, Notes
sur la poésie 2
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France culture oct 07
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