Brooklyn est un roman parfait, d’une délicatesse et d’une profondeur extrêmes.
Les mots me manquent presque pour en parler tellement j’ai été subjuguée par son style, sa trame, son atmosphère.
Complètement soufflée.
Pourtant, l’histoire d’Eilis Lacey est d’une grande banalité. Comme beaucoup d’Irlandais dans les années 50, elle n‘a pas de travail et lorsque sa sœur, Rose, lui offre l‘opportunité d‘émigrer aux Etats-Unis, elle accepte passivement. C’est la première fois qu’elle quitte sa famille, ses amies, son village et même si les débuts sont difficiles à Brooklyn, elle y fait son nid et pense être heureuse jusqu’au jour où de bien mauvaises nouvelles arrivent d’Irlande...
Ca commence comme ça.
Je n’en dirai pas plus, ce serait vous gâcher le plaisir et trahir l’immense talent de l’auteur, Colm Tóibín, mais sachez que j’ai été sérieusement déshydratée dans les deux derniers chapitres parce que trop émue, tiraillée et angoissée par le destin d’Eilis.
On referme Brooklyn le cœur brisé. Vous êtes prévenus !
La note de L’Ogresse: