Lu pour moi et bien entendu pour vous les Mémoires Du Chevalier De Saint-Georges de notre Ami Claude RIBBE.
Le Chevalier de Saint-Georges se présentait jusqu’à maintenant sous l’aspect d’un véritable fantôme qui nous narguait en ne laissant savoir que bien peu sur lui. Et dans le temps de nombreuses personnes ont cherché à découvrir le secret de cet homme si loin, si mystérieux, si beau aussi.
Claude RIBBE après nous avoir gratifié d’un ouvrage sérieux sur le Chevalier de Saint-Georges se lance à son tour à la recherche du fantôme de Joseph Bologne et tout en plaçant dans son ouvrage les bornes blanches connues de son passage en nous, laisse libre cours à son imagination pour nous livrer les mémoires sinon les pensées du personnage.
Si l’on veut bien se prêter au jeu, nulle doute que l’on se plaise dans ce dédale de personnages quasi historiques qui auront au moins vu ou entendu le Chevalier. Le catalogue est vaste et comme il n’est pas possible de trier le vrai de l’imaginaire il faut tout simplement prendre son plaisir de cette traversée de siècle hors du commun.
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Les Musiciens ou Musicologues seront sans doute un peu chagrin, d’avoir manqué quelque épisode dédié à la Musique pour mieux pénétrer le cœur même du compositeur…
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Les escrimeurs chercheront aussi vainement quelques traces nouvelles du passage du Dieu des Armes et du fondement de l’école française d’escrime.
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Les Historiens apprécieront sans doute la folle imagination ou la lucidité des thèmes évoqués allant de la famille aux amis en passant pas la politique…
Mais derrière la Musique, derrière le fleuret, derrière les faits historiques il y a aussi un Homme et certaines pages nous laissent un plaisir certain de sa découverte… L’Homme Saint-Georges déteint un peu sur Claude RIBBE, ou Claude RIBBE se substitue quelque fois au Chevalier… Mais connaissant un peu le polémiste on peut facilement effacer les quelques petites touches qui à l’évidence sont hors du tableau dressé avec soin et méticulosité.
Je laisse à d’autres la charge d’en dire plus… Moi j’ai eu du plaisir ! et j’insisterai sur le tableau de couverture de l’ouvrage qui est une découverte très récente qui ouvre de belles perspectives pour l’imagination de ceux qui aiment Saint-Georges.
Claude RIBBE aime le Chevalier et c’est sans doute cela qui transparait dans ses mémoires… vous noterez la subtilité du propos le « SES » s’applique naturellement et fonctionnellement au substantif le plus proche… n’est-ce pas !
Bonne lecture ! encore une phrase à double sens qui échappe de mes doigts… Sans doute l’émotion ! Oui ce livre constitue une bonne je dirais une très bonne lecture… Et je te souhaite ami de Saint-Georges une Bonne lecture de ce roman qui mérite le détour.
Ah ! Oui ! devinez la musique qui a accompagné cette lecture… Tout simplement celle de Saint-Georges avec le choix indiqué par Claude RIBBE au fur et à mesure des pages… et j’ai flâné entre Romances, Concerti, Symphonies, Symphonies concertantes, quatuors et sonates, plus quelques aires d’Opéra… mais le vrai bonheur est venu de cette phrase du Chevalier RIBBE…
«La vraie révolution qui restait à accomplir, c’était l’archet à la main, au plus profond de moi-même, en quête de la vibration absolue»
Bravo !