Oui, je sais, le titre est douteux !
Pourtant c’est vrai, les langues se délient, comme celle de Christine Lagarde, dans une interview au Monde du 4 mai : « Il faut continuer à réduire la dépense en poursuivant la Révision générale des politiques publique
(RGPP), et en respectant absolument la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ce sont des réformes structurelles de fond. Comme les retraites. Voyez ce qu’ont décidé les Grecs : 40 années de cotisations, un âge de départ à 65 ans révisable et le calcul de la pension sur l’intégralité de la vie professionnelle au lieu des 5 dernières années ».Et bien cela, mes amis, c’est ce qui nous attend dans les 2 ans ! Commencé dès 2007, ce programme à la Thatcher a déjà entamé une partie de nos droits (hôpital, justice, collectivités locales…), et comme le souligne Lagarde, ce n’est pas fini.
Pour y parvenir, le gouvernement agite divers chiffons rouges : la situation actuelle de la Grèce, la peur entretenue avec l’Espagne, le Portugal et l’Italie.
Et pourtant c'est vrai, les bourses se vident ! Face à l’absence de véritable politique européenne et aux atermoiements des principaux pays face aux problèmes d’un des leurs, l’Union européenne s’est montrée extraordinairement faible, frileuse et hypocrite : c’est alors tout naturellement le moment qu’ont choisi les spéculateurs (les banques, donc !), pour attaquer ceux qui les avaient sauvé il y a un an et demi… D’où, une chute impressionnante de Paris, aujourd’hui.
Pendant que Sarkozy et Merkel disent vouloir réguler les marchés, les marchés rigolent !