Elise apres son calvaire !!!!
Magazine Amérique latine
Pour traverser la frontiere entre le Panama et la Colombie, on a le choix entre l´avion - le bateau - nos pieds. cette derniere option aura été vite abandonnée en regardant de plus pres notre guide : aucune route ne relie les deux pays, la jungle du Darien est passée par la ainsi que la guerilla Colombienne. Bref, on ne joue pas avec ce genre de chose, c´est tout simplement une des frontiere les plus dangereuse au monde...Ok, on abandonne..Reste donc l´avion ou le bateau. Sur les conseils insistants de nos conseillers specials en intineraire d´Amerique centrale, nous arriverons en colombie par bateau... Pourquoi ? Pour s´arreter 3 jours dans l´archipel des San Blas. Cette traversée m´aura (Aurélien) permis de me replonger directement dans mes souvenirs d´enfance : le Catano 3 (le bateau de mon papiiii), les sorties en mer, la fierté de tenir la barre, se mettre a l´avant du bateau pour etre "le roi du monde", les pique nique Sandwich beurre - saucisson, les bouteilles de Pastis que l´on ne pouvait boire qu´avec les yeux. A bord du stella Luna, le vaillant pirate boiteux et moustachu Hernando remplace mon grand pere, la si charmante Maria et son sourire si malicieux remplace ma grand mere, les freres et soeurs sont remplacés par un groupe de 5 jeunes américains - anglais - Belge. Par contre la bateau, c´est presque le meme avec ses cabines qui sentent le vieux et sa cuisine de poche !!! Hernando y Maria Enfin dans le bateau ! Vous avez eu un apercu avec le super post qui puait le poisson d´avril : la croisiere s´amuse dans l´archipel des iles San Blas. Les 365 iles de l´archipel sont gerées par la tribu des kuna, vous savez, ces petits femmes qui arpentaient les rues de Panama City. Et plutot bien géré car la communauté interdit purement et simplement la construction de gros hotels en béton. Les iles sont vierges de toutes traces humaines, soit simplement une petite maison en bois est la pour loger la famille gardienne de l´ile. Vous rajoutez des cocotiers, une eau bien turquoise, du sable ma fois bien blanc et vous obtenez l´impression d´etre perdu au fin fond du...paradis !!! Tout va bien a bord lors de ces trois premieres journées, les bieres et le rhum coulent a flot dans le bateau et sur les plages de reve (bon par nous, petits probleme de sousous !!), petites baignades quand il commence a faire bien bien chaud, le tout agrémenté de délicieux repas préparé par Maria. La vie est belle, vraiment, le décor juste extraordinaire. Ca sent les vacances, la dolce vita et on aimerait bien sur y rester toute notre vie !! Apres 3 jours merveilleux, il est temps de hisser les voiles, de se laisser porter par le vent (et le moteur) et de se diriger vers la Colombie : la croisiere s´amuse plus trop. 48h non stop oú l´equipage se reliera assiduement a la barre. Tous ? non, une irréductible gauloise résiste encore et toujours a l´envahisseur. Son nom : elix. Sa revendication : le mal de mer. Et oui, petite Elise, notre blessée de guerre restera 48h allongée a compter les minutes restantes et a prier pour que les vagues se calment un peu. Nous assistons soudainement a un autre spectacle : des vagues vraiment énormes qui font bouger le bateau dans tous les sens, la mer a perte de vue et vierge de tout bateau (seuuul auuuu moonde !!), un capitaine qui apres les 15 bieres dans le ventre, fidele, nous indique le cap a tenir (généralement toujours le meme) a l´aide de son GPS...Et c´est loin d´etre aussi simple avec les vagues géantes. Au petit matin du 6eme jour de mer, Elise refait son apparition. Les vagues ont cessé, la terre est proche, nous voila en Colombie !!