Dormeuse enveloppée
De chevelures en flammes
L’ombre de ton passé
S’enfuit à mon approche
Tantôt sombre et sauvage
Lustrale o si belle
Et les perles qui vivent
Les algues ombragées
Qui s’ouvrent sur l’abîme
Tantôt rouge et limpide
Dormeuse très clémente
Dans ta robe de gestes
Les yeux fleuris de ciel
Où voyagent les astres.
(Jean Cocteau)