Les revenus des propriétaires de sites internet proviennent de deux sources : la publicité (search, display, affiliation…) et la vente de produits (e-commerce, services …).
L’opportunité que représente l’achat d’un site internet, que l’on soit déjà propriétaire ou non, dépend de la taille et de la progression de ces deux marchés, c’est pourquoi il est intéressant pour tout acheteur potentiel de s’y intéresser.
Où en est le marché de la publicité en ligne ?
Un des intérêts majeurs de l’achat d’un site internet est de profiter immédiatement de sa « rente » publicitaire. Bonne nouvelle, les sommes dépensées par les annonceurs sur Internet sont en augmentation constante. C’est autant d’argent que se distriburont les sites ou réseaux de sites à gros trafics. Ce sont les seuls que l’on peut considérer comme de véritables investissements dégageant un revenu significatif et prévisible.
Quelques indicateurs:
- En termes de taille, le marché de la publicité en ligne en France, en 2009, avoisine les 4 milliards d’euros
- Il est en croissance : +8% par rapport à 2008, en temps de crise. D’autant plus que les investissements publicitaires tout supports confondus n’ont augmenté que de 1,4%.
- 19% des annonceurs ont choisi de mener leurs actions publicitaires exclusivement sur la Toile, contre 11% en 2009 (e-marketing.fr, 01/04/2010). Cela montre l’attrait croissant pour la publicité en ligne, et laisse entrevoir des perspectives très optimistes.
- Le graphique ci contre montre bien la montée en puissance du média Internet sur le marché publicitaire. Il montre l’évolution des investissements publicitaires selon le type de média, et Internet s’y trouve en bonne place.
Si la croissance du marché a fortement ralentie à cause de la crise, d’un point de vue financier, très peu de secteurs présentent une telle vigueur. A titre d’exemple, le marché alimentaire bio, secteur d’avenir par excellence et à priori en forte croissance en Europe, a connu une croissance de 4% en 2009 selon la Commission Européenne.
Je vous invite à parcourir cette étude du Syndicat National des Régies d’où j’ai tiré ces chiffres et ce graphique :
Etude SNR