Pas de " blood diamond " pour la bague de fiançailles
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Vous souhaitez organisez votre mariage tout en blanc...et vert ? Voici quelques trucs et astuces pour réussir une union " durable " et " responsable " !
Demander la main de sa bien aimée avec un diamant certes mais pas n'importe lequel ! En plus de la " règle des quatre C ": couleur, coupe, clarté et nombre de carats qui sont les caractéristiques à prendre en considération, il est important de tenir compte d'un "c" supplémentaire avant de l'offrir à la dulcinée ; celui de " conflit " !
En Afrique, des guerres ont été financées à partir des années 1990, grâce à ce commerce illégal d'après Amnesty International. En Angola, en République démocratique du Congo, au Libéria, en Sierra Leone, elles ont coûté la vie à 3,7 millions de personnes et ont été accompagnées de nombreuses violations des droits humains. Même si certains conflits se sont arrêtés, le problème lié aux diamants de la guerre lui n'a pas disparu (Côte d'Ivoire, Ghana...).
Des certifications existent
Un processus international de certification, le Processus de Kimberley (PK), a été mis en oeuvre en 2003 pour interdire le commerce des diamants de la guerre. Il réunit 75 pays, des représentants de l'industrie du diamant et des ONG.
Tous les lots officiels de diamants bruts sont accompagnés par un certificat qui garantit que les diamants ne proviennent pas de zones de conflits. Pour appuyer cette initiative, l'industrie du diamant a accepté de mettre en place un système volontaire de garanties qui permet de pister les diamants jusqu'à leur point de vente. Toutes les factures relatives aux ventes de diamants doivent contenir une garantie écrite stipulant que la marchandise est " exempte de conflit ".
En 2005, 14 entreprises de l'industrie joaillière or et diamant se sont réunies pour créer le Council for Responsible Jewellery Practices (CRJP), Conseil pour les pratiques responsables en joaillerie. Cette organisation, sans but lucratif, rassemble des membres fondateurs de différentes parties de la filière joaillière, de la mine au point de vente. Ces membres s'engagent à promouvoir des pratiques responsables au sein de leur filière, par le biais d'une démarche transparente, permettant de rendre compte des résultats à la société civile.
Demander à voir les garanties pour éviter un " diamant de la guerre "
D'après le guide d'achat et de conseils de Global Witness et Amnesty International, vous pouvez poser quatre questions au vendeur ou à la vendeuse afin de découvrir ce qui se fait dans leur établissement pour mettre un terme au commerce des diamants de la guerre :
• Comment puis-je être sûr-e que vos bijoux ne contiennent pas de diamants de la guerre ?
• Connaissez-vous la provenance des diamants que vous vendez?
• Puis-je voir une copie de votre politique au sujetdes diamants de la guerre ?
• Pouvez-vous me montrer une garantie écrite de votre fournisseur qui stipule que vos diamants ne sont pas des diamants de la guerre ?
Si vos interlocuteurs manifestent de l'incompréhension ou refusent de vous répondre, n'hésitez pas à vous adresser à un autre magasin en leur donnant les raisons.
Il est aussi possible de chiner parmi les antiquaires d'anciennes bagues de fiançailles classiques. Le côté vintage en séduira plus d'une !
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