Hey ! Salut lecteur ! Je sais que tu n'es plus très habitué à venir ici y lire ces quelques lignes. Mon activité professionnelle doublée d'une certaine lassitude tuent peu à peu ce blog. Comme beaucoup, je me pose beaucoup de question sur l'intérêt de continuer l'aventure. Et puis je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps, les années coincées entre deux élections présidentielles étaient déjà riches en lassitudes et questionnements... avant de retrouver goût au débat au moment des grands soirs politiques. Alors nous verrons. Il faut dire aussi que l'actualité ne m'aide en rien... Je n'ai pas de motivation particulière à traiter les sujets balancés depuis l'Elysée ou Matignon dans la machine à gaver les oies citoyennes. Voile islamique, burqua, polygamie et autres conneries futiles uniquement destinées à planquer le début de nos fins et à ne pas trop réveiller les consciences endormies par la berceuse anti-capitaliste jouée depuis plusieurs mois maintenant.
C'est pourtant une vérité qu'il est bon de répéter. La sortie de crise, ce ne sera pas avant 2 ou 3 ans et ce d'autant plus que le France ébahie découvre que les Etats ne sont pas infaillibles. N'en déplaisent aux hallucinés de la dépense no-limit et de l'intervention publique tous azimuts. Pourtant si la situation grecque n'a rien d'enviable, cette période charnière n'en demeure pas moins politique. Preuve en est l'attentisme réfléchi des Allemands qui, en ralentissant le pas de la meute salvatrice au secours de la Grèce, ont vu avec délectation l'Euro se dévaluer, rehaussant de fait la compétitivité de l'Allemagne sur ses marchés extérieurs. Le rêve européen se transforme en cauchemar, au moment même où les responsables politiques devraient tout faire pour éviter le repli sur soi. De l'autre côté de l'Atlantique, les cabinets de notations et les hedges-funds prennent un malin plaisir à attaquer la monnaie unique européenne, dernier rempart avant que le monde ne se pose la question de la dette Américaine.
Décidément, la vieille technique du leurre fonctionne à plein tube en ces temps agités.
Parfois, il demeure pourtant quelques miracles qu'il faut s'efforcer à déguster. C'est ainsi que Rue89 (?!), média libéral s'il en est... publie cette tribune de Jean-Marc Fédida, titrée "Petite provocation libérale en temps de crise". Alors courrez déguster.
Le petit teaser qui va bien :
"Les transports, l'éducation, les médias, l'agriculture… tout est prétexte à l'engagement de l'Etat et partant tout est sujet à la dépense publique. La crise de la dette publique n'est-elle pas -n'en déplaise aux vertueux donneurs de leçons- la démonstration économique et financière que la puissance publique n'a pas les moyens de ses ambitions politiques et que sauf à se désengager très largement des secteurs marchands, elle ne peut, tel le plus mauvais des gestionnaires équilibrer son budget."