La foi, le Père et son Fils, la circoncision.
Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas de doute.
En ce début de mai, en lisant les évangiles de St Jean, on constate des bizarreries littéraires :
Le Christ dit :
« Je suis le Père. Qui me voit, voit le Père.»
Deux jours après : « Mon Père est plus grand que Moi. »
Le 5 mai (Jean15, 1-8) « Moi, je suis la vraie vigne. Mon père est le vigneron. »
Si l’on met bout à bout ces 3 extraits d’évangile, force est de constater qu’il y a des différences (physiques !) entre Dieu et son Fils.
Permettez-moi d’ajouter une question.
L’Eglise catholique parait très archaïque dans certains domaines (le mariage des prêtres, s'abstenir de manger de la viande non saignée, par exemples) et dans d’autres domaines, elle a rompu très tôt avec la tradition. Pourquoi ?
En effet, dans les Actes des Apôtres (15, 1-6), il est écrit : « des Pharisiens, devenus croyants », disaient en parlant à des habitants de Judée, « Si vous ne recevez pas la circoncision selon la loi de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua conflit et discussions avec Paul, Barnabé (l’adjoint de Paul) et d’autres frères, …qui s’en sortirent de la façon suivante : « Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire. »